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«Quand tu sens que tu n’es jamais écouté, que tu parles dans le vide depuis un an et que tu as l’impression qu’ils font fi de ce que tu dis, de tes problèmes et de tes sentiments, oui c’est un soulagement. J’espère que tout va bien aller. On continue à travailler là-dessus», a lancé le copropriétaire de la ferme Marijoli, Jérôme Lizotte.
Rappelons que la Municipalité de Saint-Antoine-de-Tilly est en processus d’expropriation d’une portion de la propriété de la famille afin d’y construire un puits d’eau potable destiné à répondre aux besoins de la population.
Or, les zones d’exclusion et les restrictions qui sont associées à ces installations englobent la majeure partie de leurs installations, des bâtiments agricoles et même une partie du terrain de leur résidence. Dans l’orientation préliminaire, la CPTAQ s’inquiète de cette proximité et des impacts que cela pourrait avoir sur l’avenir de l’exploitation agricole.
«Enfin, le cri d’alarme qu’on lance depuis le début, bien il est décrit dedans», a résumé M. Lizotte.
Bien que la commission ait rendu une décision en leur faveur, les Lizotte ne vont pas s’arrêter là. Ils vont poursuivre leurs démarches afin d’aller chercher plus de documentation et de preuves pour étayer leur argumentaire auprès de la CPTAQ. La famille compte aussi se présenter devant l’organisation d’ici la fin du délai de 30 jours.