Les cowboys au rendez-vous au Festival Country Lotbinière
La neuvième édition du Festival country Lotbinière (FCL) a attiré un nombre record de festivaliers encore une fois cette année alors que l’événement s’est déroulé du 22 au 24 août 2024. Le festival a accueilli une foule record, notamment le samedi soir où 12 000 cowboys ont répondu à l’appel. Nonobstant les intempéries, notamment lors de la soirée d’ouverture, l’événement a connu son lot de succès alors qu’environ 5 000 festivaliers ont assisté au spectacle de Kameron Marlowe sous la pluie et 10 000 cowboys se sont déplacés pour le spectacle de Lee Brice, le 23 août. Au total, 40 000 personnes ont mis les pieds sur le site du festival.
Guérir par l’art
Dans le cadre de la Journée mondiale de la santé mentale (10 octobre), l’artiste peintre originaire de Saint-Antoine-de-Tilly, Caroline Rousseau (Rousso) a souhaité contribuer à la cause d’une manière originale. Elle a mis l’une de ses toiles aux enchères. La jeune femme a trouvé dans l’art et la peinture une façon de surmonter les difficultés provoquées par les épisodes difficiles de sa vie et les moments où sa santé mentale était plus fragile. Petit à petit, ce qui était une démarche plus personnelle est devenu un peu plus grand. L’une de ses proches l’a poussée à présenter son travail sur les médias sociaux. Plus tard, elle s’est aussi inscrite au Projet relève du Vieux Bureau de Poste, à Lévis, ce qui lui a permis d’y présenter ses toiles l’automne dernier.
Les auteurs d’ici se dévoilent
L’année littéraire a été prolifique dans la MRC de Lotbinière alors que plusieurs auteurs ont fait paraître des ouvrages de fiction ou historique.
Le 21 juin, l’auteure Hélène Harvey a lancé son premier roman, Léna Beauthier. Cette amoureuse des mots et amatrice de roman d’amour raconte l’histoire d’une jeune femme qui se réveille un matin dans le lit d’un homme qu’elle ne semble pas connaître. L’intrigue amoureuse invite le lecteur à retracer le parcours de la jeune femme et, à travers ses rencontres, à deviner l’identité du mystérieux amant.
Le 14 février dernier, Daphné Bédard, de Laurier-Station, a publié son premier roman Le tirage royal. Le premier tome de cette trilogie met en scène plusieurs jeunes de 18 ans du royaume d’Ereya. Dans ce monde, les mariages sont déterminés par un tirage au sort, mélangeant les différentes classes sociales. Dans le roman de Daphné Bédard, le tirage de cette année s’avère toutefois spécial : le prince Ethan et la princesse Juliana, les jumeaux royaux, y participent.
Un simple cours de science sur les groupes sanguins en troisième secondaire a été l’élément déclencheur qui a inspiré Laurie Charest à écrire son premier roman, À qui la vie ? Pour les besoins de l’ouvrage, la jeune femme originaire de Saint-Flavien a créé un groupe sanguin fictif qui a provoqué une maladie orpheline chez son porteur. L’histoire suit la vie de deux protagonistes qui sont touchés par la maladie et mènent leur vie en parallèle jusqu’à ce que l’un d’eux perde son combat contre la maladie.
L’industrie du gaz de schiste, le projet Énergie Est, le port en eau profonde à Cacouna, GNL Québec, etc., tous ces projets ont quelque chose en commun. Ils ont soulevé de grandes mobilisations citoyennes. L’héritage des luttes environnementales, coécrit par Lucie Sauvé, Johanne Béliveau (de Lotbinière) et Denise Proulx, revient sur ces moments charnières de l’histoire récente du Québec et les enseignements qu’ils ont apportés à la société. Elles ont relaté et analysé les combats engagés au cours des deux dernières décennies aux quatre coins du Québec et les traces qu’ils ont laissées aujourd’hui.
L’histoire de la Nouvelle-France, c’est celle des postes de traite, des explorateurs, des alliances, des guerres… C’est aussi celle qui est invisible, celle des colons qui ont peuplé un territoire sauvage, dont Jean Baudet et Marie Grandin, qui se sont établis sur le territoire de la Municipalité de Lotbinière. À travers les documents officiels, l’un de leurs descendants, Raymond Beaudet, a écrit ce qui aurait pu être le récit de leur vie dans La Saga Baudet-Grandin.