Cet effort de visibilité prévoit l’affichage d’autocollants apposés sur les boîtes de conserve de sirop d’érable. Le dessin d’une érablière traditionnelle a été modifié par celui d’une érablière dépouillée de ses arbres. Ces autocollants renvoient à un site Internet qui donne de l’information à propos des conséquences des coupes intensives en forêt publique.
Demandes pour l’avenir
Les producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) estiment que la production de sirop d’érable en forêt publique devra augmenter de 20 % à 30 % pour répondre à la demande d’ici 2080.
C’est pour cette raison que ces derniers réclament la fin des coupes intensives dans les érablières des forêts publiques.
«Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) doit lancer, à court et à moyen terme, la mise en production acéricole de 200 000 hectares (ha) de forêt publique, dont 25 000 ha pour les dix prochaines années et 35 000 ha pour les dix années suivantes. Ces superficies ne représentent que 6 % du couvert forestier feuillu en forêt publique au Québec», ont-ils plaidé par voie de communiqué.
Ils ajoutent qu’un érable à sucre prend de 50 à 60 ans pour arriver à maturité et être mis en production, ce qui implique que les coupes autorisées ont un impact direct sur l’avenir de la production.
Rappelons qu’à la fin du mois de février, des acériculteurs avaient bloqué les accès à la Forêt de la Seigneurie de Lotbinière afin d’empêcher les coupes dans les érablières.