«Dans ce contexte, les Éleveurs ne peuvent que saluer la résilience de leurs membres qui, une année de plus, devront conjuguer avec un contexte d’affaires difficile où ils partagent les risques de la filière avec une formule de prix à rabais, mais n’ont accès à aucun partage des bénéfices, qui se chiffrent dans les centaines de millions de dollars, s’ils ne sont pas membres de Sollio», a-t-on souligné par voie de communiqué chez les Éleveurs de porcs du Québec.
C’est en raison de la dévaluation du yen, qui a eu un impact important sur la rentabilité de ce secteur, que le porc frais Est demeure déficitaire. Cependant, un redressement se constate au cours de la dernière année, rapporte Sollio Groupe coopératif.
Les Éleveurs de porcs du Québec soulignent toutefois que malgré leur représentation auprès de Sollio et Olymel, les organisations ne sont pas en mesure de dégager des sommes pour partager les bénéfices avec les éleveurs.
Les représentants des Éleveurs de porcs du Québec indiquent que la convention de mise en marché actuelle est inadaptée à ce type de situation et que des modifications seront demandées lors de la prochaine négociation qui s’entamera cette année.
«Il est impératif que les modalités de la prochaine convention prévoient un mécanisme davantage transparent et permettant d’assurer une rentabilité de tous les secteurs, et non pas seulement de la surtransformation des acheteurs», soutient l’organisation.