L’organisation a tenu à rappeler, par voie de communiqué, que la ministre, Maïté Blanchette-Vézina, avait ordonné la levée du blocage, mais les moyens de pression n’ont pas cessé.
Afin de faire respecter son droit de travailler, la Coopérative a déposé une injonction qu’elle a obtenue auprès de la Cour supérieure le 27 février pour faire lever le barrage, injonction qui a été contestée vigoureusement par le procureur de la PPAQ et des Producteurs et Productrices acéricoles des Appalaches-Beauce-Lotbinière. Suivant l’audience sur l’injonction, la Cour supérieure a accepté les revendications de la Coopérative et a ordonné aux acériculteurs de libérer immédiatement le chemin d’accès.
La Coopérative, a-t-elle rappelé, qu’elle travaillait contre la montre pour compléter son contrat de récolte obtenu en 2022 après avoir gagné un appel d’offres auprès du Bureau de la mise en marché des bois. La Coopérative était alors animée d’un sentiment d’urgence parce que le chantier doit se réaliser sur chemin d’hiver. Elle a fait valoir qu’elle avait aussi pris des engagements auprès de plusieurs industriels forestiers qui avaient acheté une partie du bois et qu’elle ne pourrait respecter si les chemins fondaient avant la fin du transport.
La Coopérative et ses membres ajoutent qu’ils ont ainsi perdu plusieurs jours d’opérations.
Sans se prononcer sur le fond de la question, la CGFA déplore le fait qu’il faille se rendre devant les tribunaux pour préserver son droit de travailler d’autant plus qu’elle harmonise annuellement plusieurs chantiers avec des acériculteurs en Beauce et dans Montmagny-L’Islet.