jeudi 26 décembre 2024
Votre Journal. Votre allié local.

Agriculture > Actualités

Surfaces cultivables

La perte des terres agricoles se poursuit

Les + lus

Photo: Gilles Boutin - Archives

05 déc. 2024 07:10

De 1992 à 2015, la région de la Chaudière-Appalaches a perdu 263 kilomètres carrés de terres agricoles. C’est l’une des informations qui ressort du plus récent Compte des terres du Québec méridional publié en octobre dernier par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

La région est donc passée de 3 170 km2 à 2 907 km2 de superficie cultivée pendant cette période d’un peu plus de 20 ans. Cette perte n’est pas uniquement imputable à une artificialisation de ces surfaces. Au contraire, elles ont plutôt subi un phénomène d’enfrichement. «C’est-à-dire que des arbres ont poussé et que les terres sont devenues des surfaces forestières ou sont revenues à l’état de forêt», peut-on lire dans le rapport.

Pour la période allant des années 1990 aux années 2000, la diminution des terres agricoles s’élevait à 156 km2 dont 146 km2 attribuables à l’enfrichement et seulement 10 km2 ont été transformés en surface artificielle.

Des années 2000 aux années 2010, le phénomène est le même. Des 107 km2 perdus, uniquement 11,6 km2 ont été attribuables aux surfaces artificielles.

Parallèlement, de 1992 à 2015, les surfaces artificielles se sont accrues de 14 % en Chaudière-Appalaches, passant de 500 km2 à 570 km2.

L’ISQ indique que «ces changements sont particulièrement visibles dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Lévis, en termes de superficie, où on a observé une augmentation des surfaces artificielles de 8,9 km2 des années 1990 aux années 2000 et de 7,2 km2 à la période suivante».

La Chaudière-Appalaches est principalement recouverte de forêt, des 16 130 km2 de territoire, on compte plus de 10 000 km2 de forêt.

Analyse des données

Pour établir ce portrait, l’ISQ analyse différentes informations recueillies par la collecte de photos aériennes et de données provenant du ministère des Ressources naturelles et des Forêts des inventaires écoforestiers.

Ces analyses se font également par période d’environ 10 ans.

Les + lus