«Le SSRC a été conçu en 2009, dans le but de faciliter les communications intermunicipales quand il y avait des événements. Les municipalités se sont dotées d’outils et on a tout mis ça en ligne en 2009. En 2024, il était temps de refaire une beauté à ce site Web», a d’emblée expliqué Véronique Brochu, la directrice générale du COBARIC, lors d’un point de presse virtuel le 6 février.
La conception d’une nouvelle plateforme pour le SSRC a ainsi permis à cet organisme ainsi qu’aux différents intervenants derrière l’outil de corriger certaines lacunes ainsi qu’apporter des améliorations au site Web.
La mise à jour a d’abord permis de centraliser les données. Ainsi, si la mise à jour de certaines données demeure à la charge de leur propriétaire, comme le ministère de l’Environnement, elles se retrouvent désormais toutes sur le SSRC. Le COBARIC estime donc que cette centralisation permettra de faciliter la prise de décisions par les municipalités.
La mise à jour a également permis aux responsables de la région de moderniser certains équipements et d’ajouter de nouvelles stations, comme sur la rivière Chaudière à Saint-Martin, la rivière du Loup à Saint-Côme-Linière, le Bras Saint-Victor à Saint-Éphrem-de-Beauce, la rivière des Fermes à Saint-Frédéric et le Bras d’Henri à Saint-Gilles.
Au total, le système compte aujourd’hui 21 stations qui couvrent la rivière Chaudière de Lac-Mégantic à Lévis, ainsi que plusieurs tributaires. Rappelons que dans le Grand Lévis, le SSRC permet de connaître l’état de situation dans les environs de la rivière Beaurivage (Saint-Étienne-de-Lauzon, Saint-Gilles et Saint-Patrice-de-Beaurivage) et du Bras d’Henri (Saint-Gilles).
Faciliter l’accès et la compréhension du public
Également, la mise à jour a permis d’améliorer l’expérience d’utilisation des visiteurs du SSRC. La plateforme s’adapte désormais selon l’outil utilisé pour s’y connecter (tablette, ordinateur ou cellulaire). De plus, la capacité du trafic Web du site a été augmentée afin de faire face à de fortes affluences, comme celle enregistrée lors des inondations de 2019.
Sur le nouveau site, une carte interactive est également disponible, outil qui affiche les tronçons des rivières couverts par chaque station. Selon le COBARIC, cet ajout permettra de faciliter les recherches des citoyens, notamment pour déterminer à quelle station ils doivent s’abonner pour obtenir des renseignements. Par ailleurs, la procédure d’abonnement aux alertes a aussi été simplifiée et le SSRC contient maintenant une foire aux questions (FAQ) pour permettre au public de mieux comprendre les données disponibles.
Important investissement
Projet concrétisé au cours des deux dernières années, la mise à jour du SSRC a pu voir le jour grâce à un investissement d’environ 130 000 $. La majeure partie de la facture a été épongée grâce à une subvention du ministère de la Sécurité publique du Québec de 90 000 $. L’autre partie de l’investissement a été rendue possible grâce à la participation financière des municipalités propriétaires du SSRC, soit Beauceville, Lévis, Notre-Dame-des-Pins, Sainte-Marie, Saint-Georges, Saint-Gilles, Saint-Joseph-de-Beauce, Saint-Lambert-de-Lauzon, Saint-Patrice-de-Beaurivage, Scott et Vallée-Jonction.
Notons finalement que la nouvelle plateforme du SSRC peut être découverte dès maintenant au rivierechaudiere.ca. Ajoutons que les personnes qui étaient abonnées aux alertes de la première version du système doivent s’abonner de nouveau au système d’avis, notamment en raison de l’entrée en vigueur l’an dernier de la loi 25 modifiant des lois sur la protection des renseignements personnels.