La FRAQ admet que le projet de loi renforce les mesures de protection des animaux, notamment en matière de contrôles sanitaires pour assurer une meilleure protection de la santé animale et de la santé publique.
Cependant, elle estime que plusieurs dispositions de cette modification manquent de précisions et pourraient entraîner des coûts supplémentaires et une augmentation du fardeau administratif pour les relèves.
Plusieurs des membres sont en production animale, signale la FRAQ. Elle recommande donc au gouvernement que le projet de loi souligne l’importance que toutes personnes désignées «autorisées» aient suivi une formation reconnue et uniforme. Cela permettra d’éviter les disparités de traitement. La tenue de registre oblique et les systèmes de traçabilité devraient aussi être harmonisés avec ceux qui existent ou soient reconnus comme équivalents. Ils veulent ainsi éviter l’augmentation de la paperasse.
Enfin, la FRAQ demande, avant l’adoption du projet de loi, que le gouvernement s’engage à ce que les producteurs de la relève agricole soient consultés avant l’application réglementaire qui suivra l’adoption de la loi.