«Les parties communiquent directement depuis le 8 octobre et comprennent qu’elles pourraient toutes deux avoir intérêt à trouver une voie de compromis concernant la requête en fixation en indemnité provisionnelle avant l’audience du 12 décembre», a expliqué le maire de Saint-Antoine-de-Tilly, Richard Bellemare.
Le juge du Tribunal administratif du Québec (TAQ) qui avait déjà entendu une première fois les deux parties leur avait fortement recommandé de conclure un accord hors cour.
S’il n’y avait pas eu d’entente d’ici la prochaine séance, le TAQ aurait établi l’indemnité à payer. Saint-Antoine-de-Tilly, pour sa part, aurait été liée aux lots expropriés sans possibilité de se retirer.
Le copropriétaire de la ferme Marijoli, Jérôme Lizotte, était visiblement heureux de cet accord paraphé avec la municipalité. «Je suis très heureux. […] Cette indemnité représente des montants qui ont été versés à nos experts. […] C’est un soulagement puisque ça équivaut au tiers des dépenses qu’on a engagées.»
Bien que l’avis d’expropriation soit toujours en vigueur, M. Lizotte se réjouit de voir les choses bouger. «Je suis content qu’il y ait des recherches ailleurs pour trouver une source de moindre impact.»
D’ici les prochaines semaines, Saint-Antoine-de-Tilly poursuivra ses recherches d’un nouveau site au sud-ouest des terrains expropriés.