Le gouvernement estime qu’il faudra de 48 à 60 mois pour construire l’infrastructure. Une année suivrait ensuite pour la mettre en service. 

Présent pour l’annonce de la réfection de la côte des Bûches à Lévis, le député de Lévis, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, Bernard Drainville, a été questionné par les journalistes à ce sujet. 

«Je pense que ce qu’il faut retenir c’est qu’on avance. Le marché à bien répondu à l’appel d’intérêt. On a au moins une dizaine de joueurs qui ont manifesté de l’intérêt. L’important c’est qu’on avance. On va le faire parce qu’on en a besoin. […] On veut arriver en 2026 et faire en sorte que le projet soit suffisamment avancé pour que le prochain gouvernement, peu importe sa couleur, ne puisse pas reculer», a indiqué Bernard Drainville complétant que le processus d’appel d’offres devrait être «lancé pour 2026». 

Le député de Lévis a également été questionné à savoir ce qu’il devrait advenir du pont de Québec au vu des dires du député fédéral, Jean-Yves Duclos, qui semblerait croire qu’il faut considérer le pont de Québec dans la question de la sécurité économique. Il s’agissait de comprendre les possibilités en termes du passage des camions sur le pont de Québec ainsi que sur la force que représente cette option. 

«Dans notre esprit, elle est déjà tranchée cette question-là. Ça prend un nouveau lien pour des raisons de sécurité économique, pour des raisons de croissance démographique. […] Mon message pour M. Duclos est le suivant : pourquoi vous ne cherchez pas des solutions au lieu de chercher des problèmes ? L’actuel gouvernement fédéral est contre le projet. On a l’impression que tout ce qu’ils font, c’est chercher des raisons pour nous mettre des bâtons dans les roues. Ce n’est pas une solution de réduire le nombre de voies sur le pont de Québec de trois à deux», a tranché Bernard Drainville.