Une grogne de l’opposition «non fondée»

Questionné en marge de la séance ordinaire à propos d’une lettre ouverte signée par le chef de Repensons Lévis et conseiller du district Saint-Étienne, Serge Bonin, et Marcel Rodrigue, ancien trésorier et directeur des finances retraité de la Ville de Lévis, critiquant la gestion des finances municipales de l’administration actuelle, le maire de Lévis a balayé du revers de la main les critiques de l’opposition.

Ce dernier remet en question la position des représentants de Repensons Lévis au conseil municipal puisque le cadre financier présenté en juin dernier, qui comprenait la majorité des données critiquées, a affirmé le premier citoyen, a été adopté à l’unanimité par les élus lévisiens.

«Le programme quinquennal d’immobilisations (PQI) que nous allons présenter cette année va respecter entièrement le cadre financier qui a été adopté à l’unanimité (par les membres du conseil). Le problème, c’est que ces gens-là (Repensons Lévis) ont signé un contrat social avec la population par la résolution que nous avons adoptée pour le cadre financier. Et aujourd’hui, sous l’impulsion d’un directeur des finances qui travaillait année après année sans grande planification pour l’avenir, on se retrouve avec des gens qui déchirent ce contrat social», s’est désolé Gilles Lehouillier.

Un nouveau directeur général adjoint

Lors de cette séance ordinaire, le conseil municipal a nommé David Boudreault à titre de directeur général adjoint, développement durable. Détenteur d’un baccalauréat en géographie et d’une maîtrise en sciences géographiques à l’Université Laval, en plus d’un programme court de deuxième cycle en gestion de l’École nationale d’administration publique, le nouveau directeur général adjoint de la Ville de Lévis a occupé divers postes notamment au sein du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement ainsi qu’au ministère des Transports du Québec.

À la Ville de Lévis depuis 2022, M. Boudreault a occupé les postes de directeur des transports et de la mobilité durable, directeur de l’environnement par intérim ainsi que le poste de directeur général adjoint, développement durable par intérim.

«M. Boudreau apporte une vaste expérience et une passion indéniable pour le développement durable, ce qui est essentiel pour notre vision à long terme de Lévis. Sa nomination complète parfaitement notre équipe à la direction générale», a soutenu Dominic Deslauriers, directeur général de la Ville de Lévis.

Le sort du 672, rue Saint-Joseph

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Les élus lévisiens ont confirmé la décision rendue par le comité de démolition, le 11 avril dernier, ainsi la démolition du 672, rue Saint-Joseph est refusée.

Rappelons que le bâtiment, bâti vers 1870, a une valeur patrimoniale moyenne et un état d’authenticité faible, il a toutefois été la propriété de deux familles souches du secteur Lauzon jusqu’en 2016. Le propriétaire actuel, Gestion Hervé Bertrand inc., souhaitait notamment démolir le bâtiment, laissé à l’abandon depuis son acquisition, afin de revendre le terrain vacant à un promoteur.

Soutien à un projet de valorisation

Également, une aide financière de 19 317 $ a été accordée à la Fondation École Marcelle -Mallet dans le cadre de la Politique de soutien aux projets structurants pour améliorer les milieux de vie (PSPS) afin de soutenir une initiative qui vise à mettre en lumière 12 entreprises et organismes communautaires lévisiens.

Ainsi, 12 élèves seront accompagnés et formés par un professionnel ayant pour objectif la réalisation de courts-métrages à propos d’une douzaine d’entrepreneurs de divers milieux lévisiens. Ces réalisations seront présentées dans le cadre du concours OSEntreprendre.

Projet pilote de maillage industriel intelligent

Les élus ont également accepté l’octroi d’une aide financière de 25 000 $ dans le cadre de la PSPS à la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) pour un projet pilote de maillage industriel intelligent dans le secteur métallurgique.

Basé sur un projet du genre développé en Mauricie, ce projet pilote vise à recenser de façon détaillée l’offre, les besoins en matière de sous-traitance, d’équipements et d’expertises afin de trouver une synergie possible à un algorithme analysant les données et permettant d’identifier les opportunités de maillages entre les offres et les besoins des entreprises du secteur métallurgique du territoire de la CMQ.

Selon les prévisions de la CMQ, c’est un potentiel de 531 entreprises, dont 138 sur le territoire de la Ville de Lévis, qui pourraient être touchées par ce projet. Les coûts prévus derrière ce projet pilote sont de 260 000 $, l’aide financière offerte via la PSPS permettre de compléter la structure financière de ce dernier.