mercredi 3 juillet 2024
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Écoles

Retrait de l'obligation de présenter un billet médical pour certaines absences

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Photo : Archives - Gilles Boutin

31 mai 2024 09:32

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, et la ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry, ont annoncé, le 31 mai, qu'ils ont demandé aux établissements scolaires, dès septembre prochain, de ne plus exiger de billet médical pour les absences de courte durée et pour les examens du réseau scolaire «maison» et ceux de l'enseignement supérieur.

Pour les examens «maison» des écoles (épreuves locales) et les absences de moins de cinq jours, il sera ainsi demandé aux milieux scolaires de ne plus exiger d'attestation médicale. En ce qui concerne les absences de plus longue durée, il reviendra à chaque milieu d'établir ses propres politiques.

Comme c'est le cas actuellement, pour ce qui est des absences aux épreuves ministérielles obligatoires du primaire et de 2e secondaire, les milieux scolaires seront responsables de la gestion des absences, selon leurs politiques locales, et pourraient demander une attestation médicale. Cette dernière continuera toutefois d'être exigée pour les absences aux épreuves ministérielles uniques de 4e et de 5e secondaire étant donné qu'il s'agit d'examens à sanction pour l'obtention du diplôme d'études secondaires.

Pour le réseau de l'enseignement supérieur, il est demandé aux établissements de ne plus exiger d'attestation médicale pour des absences de moins de cinq jours. En ce qui concerne les absences de plus de cinq jours, les établissements devront établir leurs normes dans leurs politiques institutionnelles. Cela s'appliquera pour tout type d'activité d'enseignement, d'autoapprentissage ou d'évaluation.

Cette mesure s'inscrit dans la foulée des actions menées en vue de «recentrer» l'intervention des médecins omnipraticiens sur les soins offerts aux patients, «en les déchargeant de tâches administratives sans valeur ajoutée».

«Cette action s'inscrit dans l'ensemble de nos mesures pour réduire le temps consacré par les médecins à des tâches qui ne sont pas liées aux services cliniques directs offerts aux patients et patientes. Nous sommes en train de réaliser un important changement de culture dans le réseau de la santé où nous souhaitons valoriser le travail des médecins pour qu'ils puissent se consacrer pleinement à leur mission principale. Je tiens à remercier la contribution des milieux scolaires et de l'enseignement supérieur qui revoient eux aussi leurs façons de faire pour réduire la paperasse», a renchéri Christian Dubé.

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