La finale mettait en vedette les deux meilleures équipes de la deuxième division, alors que Saint-Hyacinthe a cumulé huit victoires en autant d’affrontements contre sept gains et une défaite du côté de Lévis en saison régulière.
Les partisans rassemblés au stade des Diablos du Cégep de Trois-Rivières ont eu droit à un bon début de partie. Si les Lauréats ont inscrit le premier majeur de la rencontre après cinq minutes de jeu, Lévis a répliqué avec un touché peu après, mais a raté le botté de transformation.
Après le premier quart, qui s’est conclu 14 à 6, les Lauréats ont été en mesure de se forger une avance de 26 à 9 à la demie. L’équipe qui défendait son titre n’a ensuite jamais regardé derrière et l’a emporté 40 à 17 pour soulever le gros trophée.
«L’équipe de Saint-Hyacinthe a été vraiment très bonne. Ils avaient une belle équipe à maturité et ils ont été meilleurs que nous tout simplement. Nous, on a eu on bon début, mais on a vu beaucoup de nervosité», a mentionné l’entraîneur-chef des Faucons, Bryan Duval-Morales.
Sentiments partagés
Si l’entraîneur de la formation lévisienne n’a pas caché sa déception, après avoir digéré la défaite, il ne peut s’empêcher de reconnaitre les bons moments de son équipe vécus tout au long de la campagne.
«On a des sentiments mélangés présentement. C’est certain que nous sommes déçus, on ne s’en cache pas, mais tout le chemin parcouru avant ça était vraiment beau. Je dirais que nous avons eu 11 solides semaines, mais que nous avons terminé avec un mauvais trois heures», a avoué le dirigeant qui en était à une deuxième saison à la barre de l’équipe.
De l’expérience pour une jeune formation
S’il s’agit d’une deuxième occasion ratée de suite de soulever un premier Bol d’or pour les Faucons, le fait que les Oiseaux comptaient sur l’une des formations les plus jeunes et ainsi, que le futur s’annonce «très beau», aide à faire passer le sentiment d’amertume.
Malgré les départs de «gros morceaux», tels que le quart-arrière, Mathieu Bellavance, et le receveur de passes, Félix Robitaille, cette campagne aura permis à plusieurs jeunes joueurs d’aller chercher «une expérience indéniable».
«Plus de la moitié des joueurs de notre équipe étaient des recrues, donc il y avait un manque d’expérience. Plusieurs d’entre eux, pour qui il reste deux ou trois ans à jouer, ont pu voir qu’ils étaient capables de se rendre là. […] Ça reste une belle expérience parce qu’au bout de la ligne, les trois semaines de séries, c’est presque une demi-saison de plus», a confié le pilote de l’équipe.
Le groupe de dirigeants des Faucons peut tout de même se réjouir d’une belle distinction, ayant reçu, pour une deuxième saison consécutive, le titre d’équipe d’entraîneurs de l’année, reconnaissance qui est attribuée par leurs pairs.
«Nous sommes fiers de cette reconnaissance qui est votée par les autres entraîneurs de la ligue. Je suis très fier de mon groupe composé de Félix Lacasse, coordonnateur offensif et des quarts, qui est très impressionnant à 23 ans, Mathieu Grenier, coordonnateur défensif, et Carl Gourgues, qui s’occupe des joueurs de la ligne offensive», a admis Bryan Duval-Morales.
Ce dernier termine en mentionnant que les Faucons ont déjà les yeux tournés vers l’avenir et qu’ils ne veulent pas perdre de temps.
«Le recrutement va débuter très prochainement et on est déjà prêts. On souhaite aller chercher des diamants, des joueurs qui vont avoir un impact sur le terrain rapidement avec nous. Au final, on veut aller le chercher ce trophée», a conclu l’entraîneur-chef.