«Nous sommes fiers de tout ça, se réjouit la directrice générale de L’Oasis de Lotbinière, Édith Lambert. Ce nombre de nichoirs, 245, c’est une année record. Déjà pour l’année en cours, ça risque de ressembler à ça et le printemps n’est pas fini. Pour 2023, je m’attends aux mêmes résultats, surtout qu’il y aura des nichoirs pour deux espèces différentes.»
Pendant les années pandémiques, il y en a eu moins de fabriqués et de vendus : 168, en 2021, et 126, en 2020. En 2019, L’Oasis en avait vendu 233 et 205 en 2018.
Cette année, les participants au projet fabriquent aussi des cabanes d’oiseaux destinées aux mésanges à tête noire et aux sittelles à poitrine rousse.
Ce nouveau type de nichoirs permettra aux résidents de Lotbinière qui habitent près d’une zone boisée d’avoir la possibilité d’accueillir aussi des oiseaux champêtres, a spécifié Mme Lambert.
Elle ajoute que les participants au projet ont aussi reçu une formation qui leur donne des connaissances de base sur ces espèces pour qu’ils soient en mesure de répondre aux questions des acheteurs afin de les aider à choisir le nichoir qui serait le plus approprié pour leur terrain ou l’endroit où ils veulent l’installer.
Cependant, L’Oasis n’est pas en mesure d’évaluer concrètement les impacts du projet sur les populations d’oiseaux dans la région, souligne Édith Lambert.
«Ça nous prendrait un biologiste, ça arrivera peut-être. Depuis cinq ans, on a cumulé une base de données assez impressionnante, mais c’est sûr qu’il y a un impact positif. Une dizaine de nichoirs c’est tel que tel, mais quand on est rendu à près de 1 000 qui sont installés, ça ne peut pas faire autrement que d’avoir un effet positif.»
Pour les humains aussi
L’effet positif du projet se fait également sentir chez les participants. Actuellement, une vingtaine de personnes y consacrent du temps. Que ce soit quelques heures par semaine ou quelques jours.
Certains le font dans le cadre d’un programme de Services Québec qui s’inscrit dans une démarche personnelle qui vise le mieux-être et l’équilibre, d’autres sont des personnes judiciarisées qui réalisent des heures de travaux communautaires. Enfin, d’autres s’impliquent de façon volontaire dans le cadre de l’activité Moi, je m’implique qui est ouverte le lundi, à tous les membres.
«Je suis très heureuse de participer à la fabrication des nichoirs de L’Oasis. Ce projet m’a permis d’accroître mes connaissances ornithologiques et manuelles», a souligné Sabrina. «Je me trouve très chanceux d’avoir participé à construire les nichoirs d’oiseaux pour la mésange et la sittelle à poitrine rousse afin qu’elles puissent se reproduire dans nos belles forêts», a poursuivi Benny.
Depuis les débuts du projet nichoirs, les participants passés et actuels en ont fabriqué et vendu 991.