«C’est le ministère de la Famille qui procède à l’évaluation et à l’approbation des budgets préliminaires et des dépassements selon les plans et les autres informations au dossier», a expliqué, par courriel, le cabinet de la ministre Roy ajoutant que plusieurs solutions avaient été envisagées.
Celle de moindre impact était de transférer des places à Saint-Apollinaire. «L’une des options envisagées est de bonifier un projet déjà en cours avec 13 places supplémentaires pour faire un projet préfabriqué de plus de 80 places. La directrice générale se disait satisfaite de cette solution. Les enfants de Val-Alain pourront d’ailleurs en bénéficier», ajoute-t-on au cabinet de la ministre.
D’ailleurs, précise-t-on, ce projet permet la création de places subventionnées plus rapidement à un coût plus raisonnable. Toutefois, pour Val-Alain, cette solution n’était pas envisageable.
«Suivant l’appel d’intérêt qui a été lancé au marché du préfabriqué, le Ministère travaille présentement à réaliser des projets vitrines qui nécessitent le jumelage de CPE intéressés à ce mode de construction et des fabricants. Concernant le projet de Val-Alain, d’un point de vue financier, ce mode de construction aurait aussi comporté des risques financiers élevés en raison du faible nombre de places à développer.»
Le cabinet de la ministre tient à préciser qu’un projet de service de garde éducatif en communauté et en entreprise est une option que la Municipalité pourrait envisager afin de créer des places rapidement. Ces services sont d’ailleurs gérés par les bureaux coordonnateurs et non par les municipalités.