Il est décédé «des blessures résultant d’une violente collision avec un camion semi-remorque, lors d’une tentative de dépassement illégal, alors qu’il circulait à très grande vitesse et qu’il était en état d’ébriété», selon les constatations du coroner, Me Donald Nicole.
Me Nicole conclut que le décès est accidentel et écarte du même coup la thèse du geste volontaire. Les proches de M. Dubois-Pouliot disaient qu’il «allait bien et prenait de la médication en vente libre pour des troubles de sommeil depuis quelques jours, mais n’avait jamais tenu de propos suicidaires».
Le matin de l’accident, les conditions météorologiques et routières étaient excellentes et il y avait peu de circulation sur la route. Il roulait sur la route 271 en direction nord. Un camion qui avançait également dans la même direction avait commencé un virage à droite à la hauteur du 4e rang Est.
«Au même moment, le véhicule de M. Dubois-Pouliot qui circulait aussi vers le nord, sur la route Laurier, à très grande vitesse, a tenté une manœuvre de dépassement à la droite du camion semi-remorque et a violemment frappé ce dernier qui effectuait son virage à droite», explique le coroner.
L’inspection du véhicule a démontré que les pneus de la voiture étaient en bon état et que l’aiguille de l’indicateur de vitesse était bloquée à 220 km/h. La limite de vitesse dans ce secteur de la route 271 est de 90 km/h. Quant à l’enquête policière, elle a montré que l’automobiliste était en retard à son travail. «Cette situation pourrait expliquer sa vitesse excessive lors de l’accident», note Me Nicole.
Des analyses toxicologiques ont montré qu’il avait plus du double de la limite d’alcool permise dans le sang lors de la collision. Le coroner soulève qu’il souffrait de «troubles chroniques liés à l’utilisation d’alcool».