La production devrait être relancée ce printemps avec des installations entièrement automatisées.
«Nous avons analysé toutes les options pour l’équipement, voir ce que nous ferions et si nous avions vraiment le goût de nous réinvestir. C’est un projet d’envergure. Finalement, nous étions tous motivés à redonner vie à la ferme», a soutenu la directrice générale, Myriam Caux-Laflamme.
L’attente de financement a également permis à l’entreprise de chercher les meilleurs équipements de production.
«On travaille déjà avec Beaucinox qui est à côté de chez nous, à Scott. Nous sommes aussi allés voir en Chine et en Allemagne où il y avait deux fournisseurs avec des prix intéressants. On a décidé de payer un peu plus cher, mais de garder notre belle relation d’affaires que nous avons avec eux depuis nos débuts. Ce sont eux qui ont fait notre première cuve. La démarche nous a permis de confirmer ce qui se passe ailleurs et de nous dire que nous sommes bien servis ici avec l’équipement québécois.»
Il faut dire que 2025 est une année charnière dans l’histoire de l’entreprise. Elle fêtera son 10e anniversaire. Il s’agissait d’une occasion de repartir en neuf.
«Nous ferons une usine qui est à notre image, optimisée et automatisée dans laquelle nous serons capables d’élever notre niveau et de continuer à proposer des céréales germées et maltées qui ont une signature», a poursuivi Mme Caux-Laflamme.
Rester en vie
Après l’incendie, la compagnie a conclu des partenariats avec des entreprises de maltage afin de pouvoir honorer certains contrats et transformer le contenu de leurs silos qui étaient pleins.
«Ça nous a permis de rester présents dans le secteur avec nos clients», a rappelé Myriam Caux-Laflamme.