mardi 22 octobre 2024
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Investissement dans les cégeps

Pas de feu rouge à l’horizon pour le CEC de Lotbinière

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Photo : Archives

22 oct. 2024 09:07

De son budget d’investissements de 1 755 000 $ accordé par le gouvernement pour l’année 2024-2025, le Cégep de Thetford est autorisé à en dépenser uniquement 955 000 $. Malgré cette contrainte, le développement du Centre d’études collégiales (CEC) de Lotbinière n’est pas compromis.

«Notre plan quinquennal, nous sommes en train de le réaliser et présentement, nous n’avons pas l’intention de le modifier», assure le directeur général du Cégep de Thetford, Robert Rousseau.

Toutefois, l’institution sera tout de même limitée dans les dépenses qu’elle pourra faire pour ses édifices, le mobilier, l’appareillage, l’outillage ou la bibliothèque, par exemple. «Puisque notre présence dans la MRC de Lotbinière est récente et que nous venons tout juste d’agrandir, il n’y a pas tant de besoins au niveau immobilier. On s’en tire bien de ce côté», souligne M. Rousseau.

Quant au projet de centre sportif, qui serait situé dans le bâtiment de l’ancienne Caisse de Saint-Agapit, il ne serait pas menacé. Le CEC loue ses locaux à la Municipalité et les projets de développement se font en collaboration avec Saint-Agapit. «Le Cégep a toujours l’intention d’être en partenariat pour le projet de la caisse. On termine notre réflexion et nous passerons bientôt à l’action. En date du 8 octobre, il n’y a pas de feu rouge à l’horizon», spécifie M. Rousseau.

Dans le même ordre d’idée, les coupes n’auront pas d’impact significatif sur l’objectif d’amener de nouvelles équipes sportives. «Elles sont financées à même les budgets d’exploitation. […] Nous avons certains accès dans Lotbinière [pour les installations] et le matériel dont on aurait besoin ne représente pas des sommes importantes.»

Près de 50 % du budget

Le 31 juillet dernier, le ministère de l’Enseignement supérieur a transmis des directives aux établissements collégiaux qui leur demandaient de réduire les dépenses destinées aux infrastructures. Dans le cas du CEC, cela représente un peu plus de 45 % des 1 755 000 M$.

Cet argent que l’institution ne peut pas débourser n’est pas perdu. «Ces montants seront répartis autrement dans le temps. Cela devrait revenir plus tard. Dans cinq ans, cela devrait être réinscrit dans le budget», spécifie M. Rousseau.

Formation

À la rentrée 2025-2026, le CEC comptera un nouveau programme préuniversitaire, Arts, lettres et communication. Les coupes demandées par le ministère de l’Enseignement supérieur n’auront aucun impact sur les étudiants.  «On n’envisage pas de problème de ce côté», assure M. Rousseau.

Cependant, l’enveloppe dédiée à la formation continue est moins généreuse. Le Cégep est «en mode solution». Robert Rousseau estime que l’offre pourra être ajustée en travaillant avec le service aux entreprises qui accompagnerait le milieu.

«C’est un besoin du milieu et nous ferons en sorte de bien supporter nos organisations et entreprises.»

Progression nécessaire

La population de la MRC de Lotbinière est en croissance. Plusieurs jeunes familles s’installent dans la région et ont des besoins en éducation. Cette croissance des besoins ne fera que s’accentuer, ce qui confirme la pertinence du CEC, rappelle Robert Rousseau.

«Je pense que nous sommes en bonne position pour poursuivre son expansion. Elle sera nécessaire. […] Au niveau du CEC, il faut être prêt que ce soit pour les infrastructures, les programmes et les services que nous offrirons aux étudiants. On continue d’aller de l’avant comme prévu.»

 

 

 

 

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