«On veut lui faire opérer différentes activités de la municipalité. Ce n’est pas notre rôle de gérer le camping ou d’avoir un dépanneur. On veut être propriétaire de la bâtisse et déléguer l'administration à quelqu’un d’autre. L’OBNL s’en occupera», a résumé le maire de Leclercville, Denis Richard.
C’est la fermeture du magasin général, il y a quelques années maintenant, qui a amené la Municipalité dans ce processus de réflexion. Au départ, le conseil municipal a laissé le temps pour qu’un promoteur privé puisse se manifester, mais rien ne s’est passé.
«Pendant la consultation publique du comité MADA, le besoin d’un service de proximité est ressorti. C’est important de travailler là-dessus pour répondre aux besoins de la communauté, pas seulement pour régler le désert alimentaire, mais avoir une forme multiservice», a rajouté la conseillère municipale Sophie Bédard.
Ce dépanneur pourrait être installé dans la maison de l’ancien maire, Robert Boucher, que la Municipalité a acquise récemment. Pour faire leur épicerie, les citoyens de Leclercville doivent se rendre soit à Deschaillons, à Lotbinière ou à Sainte-Croix.
Offre de loisirs
Le nouvel OBNL, dont le conseil d’administration a été désigné pendant la rencontre, aura aussi le mandat de développer différents attraits qui feront de Leclercville une destination d’appel.
Parmi les éléments qui ont été évoqués pendant l'assemblée, il y a l’implantation de yourtes, la mise en place d’un escalier panoramique, d’un sentier ludique et d’un café communautaire.
«Un projet comme celui-là répond parfaitement aux critères pour faire un effet ’’wow’’ qui pourrait devenir un exemple pour beaucoup de municipalités au Québec», a souligné le directeur général de la Table régionale d’économie sociale de Chaudière-Appalaches (TRESCA), Loïc Lance. L’organisation a accompagné la Municipalité dans ses démarches de création de l’OBNL.
Denis Richard ajoute que l’objectif à plus long terme est également de garder le parc de l’Île ouvert pendant toute l’année et pas seulement en été.