«Ottawa a certes bonifié de 42 M$ le financement public de Radio-Canada, réduisant la nécessité d'abolitions de postes annoncée en décembre 2023. Nous saluons aussi la reconduction de l'Initiative de journalisme local annoncée en février. Mais qu'en est-il des autres médias? La crise des médias, on ne l'invente pas. Elle se vit tous les jours. Ottawa doit en faire plus pour la résorber, c'est sa responsabilité de préserver l'information de qualité, qui est essentielle pour la démocratie», a déclaré Annick Charette, présidente de la FNCC.
Du même souffle, le syndicat a argué que «plusieurs solutions relativement simples sont à la portée d'Ottawa».
Rappelons que la FNCC propose notamment que le crédit d'impôt à la masse salariale des médias d'information soit renforcé, en l'étendant aux salles de rédaction radio et télé. Pour la presse écrite, ce crédit pourrait être élargi afin de couvrir l'ensemble des emplois, estime le syndicat.
La FNCC propose aussi de doubler la déduction d'impôt pour les achats publicitaires auprès d'un média d'information. Elle demande également que le gouvernement fédéral cesse de transiger avec les géants numériques qui refusent de plier à ses lois «en adoptant une politique d'achat publicitaire responsable, visant à appuyer les médias d'information».