Hydro-Québec affirme que cette diminution a été provoquée par un recul des ventes d'électricité sur les marchés hors Québec, «en raison d'apports naturels en eau inférieurs à la normale». Également, cette performance s'explique, selon Hydro-Québec, par une augmentation des charges d'exploitation attribuable «surtout à la croissance des travaux d'entretien et de maintenance visant à améliorer la qualité et la fiabilité du service».
«Le bénéfice net des trois premiers trimestres a franchi 3 G$ pour la deuxième fois seulement de l'histoire d'Hydro-Québec. Le troisième trimestre de l'année a cependant enregistré une baisse des apports naturels en eau dans nos grands réservoirs dans le nord du Québec, a déclaré Jean-Hugues Lafleur, vice-président exécutif et chef de la direction financière d'Hydro-Québec. Cette faible hydraulicité n'a eu aucun impact sur l'approvisionnement en énergie du Québec et les engagements à long terme conclus avec les marchés voisins. Nous avons toutefois restreint les ventes d'électricité sur les marchés externes afin de gérer nos ressources de façon optimale, ce qui a donné lieu à une diminution des produits provenant des ventes hors Québec.»
Hydro-Québec a profité de l'occasion pour souligner que le trimestre a été marqué par l'accroissement des travaux d'entretien et de maintenance afin d'améliorer la qualité et la fiabilité du service. L'entreprise a poursuivi ses efforts au chapitre de la maîtrise de la végétation et de la maintenance préventive, ce qui a entraîné une augmentation des charges d'exploitation par rapport à la même période de l'an dernier.
De plus, les deux tiers des investissements ont été affectés à la pérennisation du parc d'équipements, ce qui représente un montant de 2,3 G$.