«Personne ne s’oppose à ce qu’un locataire à faible revenu soit protégé davantage. Pourtant, les aînés seront les grands perdants de l’élargissement de loi Françoise David. Si le propriétaire doit choisir entre un locataire de 30 ans et un autre de 70 ans, c’est évident que plusieurs propriétaires vont discriminer les aînés, ceux-là même que les députés sont unanimes à vouloir aider. Les propriétaires vont refuser de louer leurs appartements aux aînés, il y aura des reprises de logements préventifs et les aînés souffriront des sous-investissements pour le maintien en bon état des logements», a soutenu Éric Duhaime.
Du même souffle, le chef conservateur a une nouvelle fois livré un plaidoyer pour davantage de dérèglementation dans le monde de l'habitation afin de s'attaquer à la crise du logement.
«La crise du logement au Québec a été créée par des lois adoptées sans prise en compte de la logique économique : « depuis un demi-siècle, on met des bâtons dans les roues des propriétaires immobiliers, il ne faut pas se surprendre qu’une crise du logement frappe actuellement le Québec», a conclu M. Duhaime.