Selon les résultats, la situation de la MRC de Lotbinière s’est sensiblement améliorée au cours des années 2020, 2021 et 2022.
Douze stations d’échantillonnage ont été installées à Leclercville, Lotbinière, Sainte-Croix et Saint-Antoine-de-Tilly. En 2020, la majorité des stations présentaient à un moment ou à un autre des concentrations supérieures aux critères de contact direct avec l’eau (nager).
Lors de la campagne d’échantillonnage d’octobre de la même année, dans les quatre municipalités, on retrouvait des concentrations qui étaient même supérieures aux critères de contact indirect avec l’eau. Il n’était donc pas possible de pratiquer le canot. Des éclaboussures pouvant être suffisantes pour avoir un impact sur la santé humaine.
Les années suivantes, il n’y a pas eu d’échantillons prélevés en octobre. Toutefois, il est possible de constater une amélioration de la situation pour les autres mois de l’année.
Études sur trois ans
Cet exercice, a été réalisé sur une période de trois ans en collaboration avec l’Université du Québec à Trois-Rivières. Il a permis de mieux connaître la contamination des eaux riveraines. Ainsi, 75 points d’échantillonnage ont été désignés dans les MRC de Bécancour, Lotbinière, Portneuf, des Chenaux et de la Ville de Trois-Rivières. Ils ont été visités 14 fois pendant toute la durée de la période d’échantillonnage.
L’analyse de ces échantillons a permis de caractériser les concentrations et la dispersion de divers contaminants (coliformes fécaux, nutriments) dans les masses d’eau peu profondes riveraines du fleuve.
Des analyses de traçage des sources de coliformes fécaux ont également été effectuées afin d’identifier les espèces contributives. Ce sont principalement les humains ainsi que les secteurs aviaires, bovins et porcins. La source principale des contaminations fécales qui sont trouvées dans les eaux usées est d’origine humaine.
Ces informations permettront au Comité ZIP et aux municipalités riveraines de cibler les interventions nécessaires à mettre en œuvre.