Le gouvernement caquiste veut faire du fleuve Saint-Laurent «un vecteur de développement économique, social et environnemental».
Le plan d'action actuel pour Avantage Saint-Laurent, muni d'une enveloppe de 926,9 M$, est articulé autour de trois orientations, soit doter le fleuve d'infrastructures portuaires «modernes et compétitives», assurer une navigation «efficace et respectueuse» des écosystèmes, ainsi qu'offrir aux communautés maritimes des possibilités de développement «prometteuses et durables».
Pour «nourrir la réflexion qui guidera les prochaines actions», le ministère des Transports lancera dès ce printemps des consultations pour permettre à l'ensemble des acteurs concernés par le transport maritime «de faire connaître leurs préoccupations, qu'elles soient de nature économique, environnementale ou sociale».
Cette consultation comprendra un questionnaire interactif portant sur les enjeux et les priorités de la future stratégie. Les organisations pourront également transmettre un mémoire. De plus, le ministère des Transports organisera un événement de concertation à l'automne prochain pour échanger avec les principaux acteurs en transport maritime.
«Le renouvellement de la vision maritime constitue une occasion unique de faire le point sur le chemin parcouru et de se projeter dans le développement du Saint-Laurent et du transport maritime. Avantage Saint-Laurent est en parfaite cohérence avec la volonté de notre gouvernement d'accélérer le développement économique, de stimuler la création d'emplois payants et valorisants, et de soutenir la croissance durable de nos régions», a conclu Geneviève Guilbault.