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La SAQ hausse sa majoration

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Photo : Archives - Érick Deschênes

12 févr. 2024 02:35

La Société des alcools du Québec (SAQ) a annoncé, le 12 février, un «ajustement modéré» de sa majoration, excluant les vins à 15 $ ou moins, qui représentent 41 % des bouteilles de vin vendues à la SAQ.

Rappelons qu'en 2017, la SAQ avait révisé sa majoration «au bénéfice de ses clients». Avec son ajustement annoncé le 12 février, la société d'État veut «assurer un équilibre nécessaire entre l'atteinte des attentes de sa clientèle ainsi que ses objectifs commerciaux et financiers».

«Depuis 2017, année dans laquelle nous avions ajusté la majoration à la baisse, le contexte dans lequel l'entreprise évolue a changé. L'effet se fait sentir sur nos résultats financiers. C'est pourquoi, nous devons prendre des décisions d'affaires pour s'assurer de continuer d'avancer et être en mesure de répondre aux attentes de nos clients, tout en assurant notre saine gestion financière, ainsi que notre compétitivité», a argué Jacques Farcy, président et chef de direction de la SAQ.

Selon l'entreprise, l'ajustement se fait «tout en maintenant l'engagement de la SAQ à offrir des prix justes et compétitifs à ses clients par rapport à ses pairs canadiens».

«Par exemple, pour un vin à 25 $, l'ajustement de la majoration représentera une augmentation de 0,6 % et la hausse sera la même pour un spiritueux à 45 $. Grâce à la profondeur de l'offre de produits de la SAQ et la qualité du service-conseil de nos collègues en succursale, chaque client continuera à trouver un vin ou un spiritueux qui répond à la fois à ses attentes et à son budget», a illustré M. Farcy.

Également, la SAQ a fait savoir qu'elle modifiera son calendrier d'ajustements des prix sur ses produits dès mai, pour répondre «à une demande pour plus de flexibilité de ses fournisseurs».

«Dorénavant, un fournisseur pourra déposer une demande d'ajustement à la hausse en mai et faire un choix pour la seconde demande d'augmentation dans une des trois périodes suivantes : en août, en novembre ou en février, chaque année financière. Puisque les demandes à la hausse demeurent limitées à deux par année, cette flexibilité offerte se fait sans augmenter le nombre d'ajustements de prix sur une année. Il n'y aura donc pas d'impact auprès de nos clients», a assuré Jacques Farcy.


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