dimanche 5 mai 2024
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Gain en capital et alcool au volant

Les libéraux critiquent les décisions caquistes

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Photo : Archives - Érick Deschênes

24 avr. 2024 11:00

Des élus du Parti libéral du Québec (PLQ) ont fait des sorties dans les dernières heures pour critiquer le travail du gouvernement caquiste quant aux gains en capital ainsi que l'alcool au volant.

D'abord, le porte-parole libéral en matière de finances, Frédéric Beauchemin, a présenté une motion, mardi, demandant au gouvernement «de respecter son engagement à ne pas augmenter le fardeau fiscal des Québécois de la classe moyenne».

Le député libéral de Marguerite-Bourgeoys estime que la décision de Québec d'harmoniser son régime fiscal en lien avec les augmentations de taxe sur le capital fédérales aura des «impacts majeurs pour les petits investisseurs».

«Encore une fois, la CAQ dit une chose et fait son contraire. À peine un mois après avoir lui-même présenté une motion s'engageant à ne pas augmenter le fardeau fiscal des Québécois, le gouvernement caquiste renie son engagement en imposant une taxe sur le gain en capital. Des petits épargnants verront ainsi leurs revenus de retraite partir en fumée avec cette mesure contre-productive», a argué M. Beauchemin.

Mercredi matin, le porte-parole libéral en matière de transports et de mobilité durable, Monsef Derraji, a déploré que son parti a appris, grâce à une demande d'accès à l'information, que la Société de l'assurance automobile du Québec a versé près de 170 M$ en indemnisation pour tous les accidents où le rapport policier faisait état d'alcool, de 2018 à 2021.

Comme le «fléau de l'alcool au volant engloutit tout cet argent public en plus d'entraîner un coût social, le député de Nelligan a une nouvelle fois vertement critiqué ses adversaires caquistes de refuser d'imposer des sanctions administratives dès l'atteinte d'une alcoolémie au volant de 0,05, comme c'est le cas dans les autres provinces canadiennes.

 «Non seulement l'alcool au volant brise des vies et sème la mort, mais elle a aussi un coût économique important sur la société québécoise. L'essence et l'objectif premier de mon projet de loi est de sauver des vies. C'est ce qui doit nous guider en tout premier lieu, mais si la réduction du taux d'alcool au volant permet aussi d'économiser des deniers publics, pourquoi s'en priver, si ce n'est par manque de courage politique? Je tends à nouveau la main vers la ministre des Transport et je l'implore de convaincre ses collègues ministres de considérer notre proposition. Sauvons des vies ensemble!», a conclu M. Derraji.

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