Avec cette activité, la MRC de Lotbinière souhaitait élargir la réflexion sur l’avenir des églises à d’autres milieux. L’objectif est d’intéresser de potentiels partenaires à s’impliquer dans un projet de requalification.
«C’est de commencer des discussions qui s’étendraient dans le temps parce que c’est quand même des projets complexes. Minimalement, il faut que les gens réalisent qu’il y a des réflexions à avoir sur l’avenir de ces bâtiments», a mentionné le conseiller en patrimoine à la MRC de Lotbinière, Alexandre Lemay.
Cette rencontre a rassemblé une trentaine de participants provenant de certains comités de réflexion sur l’avenir des églises autant du milieu des affaires, que communautaire et municipal. Elle leur a permis d’en connaître davantage sur les projets de requalification des églises.
«Les membres des comités ont pu expliquer leurs projets et le fruit de leur réflexion aux entrepreneurs qui étaient invités. […] Le but, c’était de trouver différentes options, un mode alternatif de propriété du bâtiment. C’est d’embarquer plus de monde dans la solution, pour amortir les coûts et être certain que tous puissent donner leurs idées», a poursuivi M. Lemay.
Il souligne que chaque projet avait ses propres couleurs, spécificités, avantages et contraintes. Il s’agissait d’un point de départ pour que les gens puissent se parler et prendre connaissance des cas.
Les participants ont aussi assisté à la présentation de projets de requalification réalisés par des propriétaires privés afin d’en apprendre plus sur ce genre d’initiatives et de voir à quoi peut ressembler un projet une fois terminé.
Exercice commencé il y a longtemps
La MRC de Lotbinière compte six comités de réflexion sur l’avenir des églises. Ils ont été mis en place dans les dernières années. De plus, les municipalités concernées ont déposé des demandes de financement à un programme du Conseil du patrimoine religieux. L’argent permettait de financer des études et retenir des services professionnels pour réfléchir à la vocation de ces églises.
«Mon travail, c’est d’accompagner ces comités. Dans certains cas, c’est un peu plus difficile de mener la réflexion. […] On arrivait au constat que parfois, il faudrait opter pour un mode de propriété alternatif avec un propriétaire, un gestionnaire et un locataire sans que ce soit la même personne qui occupe ces trois rôles», a résumé Alexandre Lemay.
Ces travaux préliminaires ont conduit à la mise sur pied de cette activité de réflexion.