Ce projet consistait en une simulation de table de la gestion d’un déraillement de train à Laurier-Station.
«La simulation prévoyait que les wagons arriveraient sur la rue Saint-André. Ça touchait le petit ruisseau qui passe sous l’autoroute 20 ainsi que le Métro et qui coule vers le fleuve. Il y avait un déversement de diésel qui s’enflammait et qui provoquait, par la suite, l’embrasement des gaz», a raconté le directeur du Service de sécurité incendie de Laurier-Station, Patrick Rousseau.
L’exercice impliquait une vingtaine de participants du CN, de Laurier-Station et des gouvernements provincial et fédéral.
«Cette simulation a permis à tous les intervenants de comprendre le travail de l’autre et de s’y familiariser. S’il arrivait une telle situation, nous avons déjà les contacts et nous savons déjà qui s’occupe de quoi. Nous avons pu aussi nous familiariser avec les procédures à suivre en cas de déraillement», a expliqué Patrick Rousseau.
Cette simulation était centrée sur la gestion d’un événement et pas sur le travail d’intervention sur le terrain, ajoute M. Rousseau. N’empêche que les pompiers de Laurier-Station s’entraînent également à répondre à ce genre d’événement à l’échelle locale.
«Ça fait déjà partie de notre réflexion de se préparer à un éventuel déraillement de train. […] En mai, le CN a formé plusieurs intervenants de notre service.»
Les Prix du Mérite québécois de la sécurité civile reconnaissent les initiatives prises en matière de sécurité civile. Neuf prix honorifiques sont décernés chaque année.
Sur la photo : Steve Boivin, du ministère de la Sécurité publique, Patrick Rousseau, directeur du Service de sécurité incendie de Laurier-Station, et Jean Savard, sous-ministre associé à la sécurité civile et de la sécurité incendie.