Annie-Claude Jutras
«Ça a tellement été une aventure positive et imprévue. Je ne m’attendais pas cette année à faire une téléréalité comme MasterChef Québec. Ça représente l’audace, d’avoir osé m’inscrire. J’en retire beaucoup de fierté et de positif. Je me suis vue à l’écran être capable d’être très calme, de garder mon sang-froid et d’être en contrôle même lorsque c’est hyper stressant», raconte Annie-Claude Jutras.
L’actuaire lévisienne a quitté MasterChef Québec à la suite d’un défi d’élimination qui s’est déroulé à la fin de la deuxième semaine. Selon elle, son parcours la représente ainsi que son essence au sein d’une cuisine : «J’ai été moi-même. J’ai cuisiné des choses que je trouvais bonnes et que je trouvais plaisantes à faire.»
Lors de l’élimination, elle et Josie Tremblay, une autre participante et une bonne amie de la Lévisienne, se sont retrouvées main dans la main devant les juges. C’est finalement Annie-Claude Jutras qui a dû quitter l’aventure.
«Josie et moi avons fait notre audition ensemble. Nous étions proches dans la compétition, à l’hôtel, nous étions ensemble, donc de me retrouver avec elle devant les juges pour clore le parcours d’une de nous deux, c’était juste beau. J’ai eu mon premier moment et mon dernier à ses côtés», a ajouté la participante.
Une histoire de famille
La Lévisienne est une passionnée de cuisine. Cette dernière a suivi quelques cours spécifiques pour améliorer ses compétences en cuisine. Le soir, avant d’aller dormir, elle lit des livres de cuisine pour s’instruire davantage à ce sujet. Il s’agit d’une passion familiale, alors que les recettes se partagent entre générations chez elle.
«J’ai développé ma passion pour la cuisine assurément en regardant mes deux parents cuisiner à la maison. On mangeait toujours des plats variés et faits maison avec beaucoup d’amour. Il y a plein de plats traditionnels de ma famille, de ma grand-mère Gilberte, de mon père et de ma mère que j’aime faire. Très jeune, on mangeait très varié, donc aujourd’hui, c’est ma philosophie. C’est très rare que je fasse deux fois la même chose. Mes enfants ne doivent pas s’attacher aux plats, car il y a de grandes chances que je ne les refasse jamais», conclut Annie-Claude Jutras.
Maude Dumas-Bonneau
«De participer à MasterChef Québec, c’était un défi personnel que je me lançais. C’était beaucoup de fierté et un beau sentiment de dépassement de soi de se rendre à la sélection», déclare Maude Dumas-Bonneau.
L’enseignante de français au secondaire avait pris la décision de rester en poste, tout en participant quotidiennement aux tournages de l’émission qui se sont déroulés à la fin de l’année scolaire. Elle a annoncé son départ à la fin de la troisième semaine, une décision qui a grandement surpris le public.
«Je suis partie à la fin de la semaine trois. C’est court, mais il se passe beaucoup plus de choses qu’on peut penser en peu de temps. Je pense que ça m’a donné encore plus confiance en mes capacités d’y aller. Je me suis surprise moi-même à être plus créative que je pensais en cuisine. Ça m’a aussi montré à quel point la cuisine pour moi c’est plus une échappatoire. C’est une chose qui me permet de relaxer et de passer des moments de qualité avec mes amis et ma famille. Dans un contexte de compétition comme ça, je perdais ce plaisir-là que j’ai de cuisiner», affirme-t-elle.
La participante d’origine lévisienne a ainsi pris la décision de quitter d’elle-même, alors qu’elle et deux autres participants se retrouvaient en danger d’élimination. Elle a alors exprimé aux juges que dans un contexte de compétition, elle n’arrivait pas à éprouver du plaisir.
«Dès le lendemain, j’étais convaincue que j’avais pris la bonne décision. Je me connais assez bien, donc ce n’est pas le genre de décision que j’aurais pris à la légère», confie-t-elle.
Sa passion pour la cuisine
Depuis un très jeune âge, Maude Dumas-Bonneau a développé un intérêt pour la cuisine en suivant les pas de sa mère et en écoutant des émissions de cuisine avec elle. Depuis, la participante a continué à apprendre d’elle-même en cuisinant pour ses proches notamment.
«Ça a commencé toute jeune, rapidement je suis devenue le bras droit de ma mère en cuisine à la maison. Tranquillement, je me suis mise à écouter des émissions de cuisine avec elle et j’étais de plus en plus intéressée. À un certain moment, c’est moi qui lui demandais d’essayer de nouvelles recettes, sortir des sentiers battus et essayer de nouveaux restaurants. Ça n’a jamais arrêté depuis cet âge-là. Au cégep, j’étais en résidence et je cuisinais souvent pour mes amis et mes colocs. J’ai toujours trouvé ça très rassembleur de cuisiner», conclut la candidate de MasterChef Québec.