L’intrigue policière se développe autour de l’histoire du nouveau directeur du bureau de police de Saint-Georges, en Beauce. Le lieutenant Boilard, à son entrée en poste, doit démystifier un dossier au sujet d’une agression sexuelle non résolue qui est survenue un an et demi auparavant.
«Passionnément, on le lit jusqu’à la fin avec autant d’intérêt. Mon imagination est débordante. Par quoi ai-je été inspirée? Je ne le sais pas. Je n’ai pas l’impression d’avoir des inspirations. J’ai l’impression d’avoir quelque chose à dire, quelque chose à faire et quelque chose à écrire», confie l’autrice lévisienne.
Son quatrième livre reprend l’histoire d’un personnage de son précédent roman, qui cette fois est au centre de l’intrigue. La mission principale du policier-enquêteur est alors de découvrir qui est l’escroc complice de fraudeurs qui ruine la vie de personnes bien nanties.
«Vous allez trouver jusqu’où un arnaqueur peut aller pour aller chercher la confiance de sa victime. Pour moi, ce livre, je le prends comme une mission», explique Thérèse Boucher.
La fiction se développe autour de l’histoire du policier et d’une itinérante, qui n’est pas comme les autres. L’intrigue policière met de l’avant les sentiments familiaux et des sentiments entre un homme et une femme.
«Quand j’ai écrit mon premier roman, j’étais mon sujet jusqu’à la fin. J’ai même pleuré en écrivant certaines pages. Je ne pensais pas qu’on pouvait vivre autant intensément son sujet. Pour mes autres livres, je vois mes personnages, je sais ce qu’ils pensent, je sais ce qu’ils font, ce qu’ils vont faire et les conséquences de leurs actions. On dirait que ça se meuble à mesure que j’avance. Je connais le début et la fin. Entre ça, ça va tout seul. Les éléments se construisent à mesure dans mon imagination», ajoute Thérèse Boucher.
À l’âge de 82, Thérèse Boucher a pris la décision de remplacer les pinceaux par la plume d’écrivaine. Depuis, elle a rédigé quatre romans. Sa cinquième et dernière œuvre est présentement en marche.
«(En parlant de la peinture) tu le fais, c’est beau, mais ça s’arrête là. Quand tu écris, ça roule tout le temps. Les livres sont consultés, tu ne travailles pas pour rien. Ta motivation est constante, alors que pour la peinture, elle est momentanée. C’est pour ça que je ressens mon écriture, mon avancement. J’ai laissé la peinture parce que j’ai une mission, quelque chose qui va rester et avancer», a conclu la Lévisienne.