«On dresse un bilan très positif et on a déjà des commentaires de représentants d’entreprises qui nous disent qu’ils seront de retour lors de notre prochaine édition l’an prochain. Pour eux, Robonumérique est une expérience concrète où ils peuvent faire du bon réseautage. On s’attend à une aussi belle participation l’an prochain», s’est réjoui Bernard St-Denis, conseiller en développement, volet innovation technologique chez DEL, au milieu de la journée d’activités organisée en collaboration avec Investissement Québec.
Cette année, ce sont 315 personnes, majoritairement des acteurs provenant d’organisations de la Chaudière-Appalaches, qui ont pris part à Robonumérique Lévis, permettant à l’événement d’afficher complet. L’an dernier, l’événement avait attiré 180 participants.
Pour son édition 2023, Robonumérique a proposé trois panels avec des représentants d’entreprises, soit un sur la distribution et la logistique interne avec Transit et Fromagerie Bergeron, un autre sur la robotique avec Nanoxplore et DK-Spec ainsi qu’un troisième sur la transformation et la qualité avec Boa-Franc | Mirage et Les industries Norjac. L’événement s’est conclu avec un discours de Pierre Fitzgibbon, le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec.
Aider les entreprises
Avec cet événement annuel, rappelons que DEL et la Ville de Lévis veulent faire découvrir aux entreprises manufacturières de la région les possibilités que permettent la robotisation et l’automatisation. Par Robonumérique Lévis, ses organisateurs veulent également faire connaître les programmes d’aide pour aller de l’avant avec ces solutions technologiques tout en rappelant l’importance de bien préparer ce changement.
«La robotisation est l’un des leviers de notre stratégie pour résoudre les enjeux de pénurie de main-d’œuvre. Pour une partie des entreprises de Lévis, c’est un levier intéressant. Nous voulons soutenir nos entreprises face à cet enjeu et nous trouvions important de promouvoir et démocratiser la robotisation ainsi que l’automatisation. […] Il ne faut pas voir la robotisation comme une solution concurrentielle à d’autres solutions à la pénurie de main-d’œuvre. En fonction de la réalité de l’entreprise et de ce qu’elle réalise comme production, on veut l’accompagner pour trouver le meilleur levier», a souligné Étienne Talbot, directeur du développement économique et de la promotion de la Ville de Lévis.