Le taux d’inoccupation commercial moyen se trouve donc à 3,4 %, une baisse de 0,4 % par rapport à 2023.
«Pour l’inoccupation commerciale, c’est le marché des espaces locatifs qui est en gestation. C’est normal qu’il y ait des arrivées, des départs, qu’on aille une certaine disponibilité. Pour les logements, on parle d’un équilibre à 3 %. Dans le commercial, il y a beaucoup plus de variables à prendre en compte. C’est autour de 5 % que se retrouve probablement l’équilibre», souligne Christian-Pierre Côté, spécialiste en recherche et analyse de données pour la firme.
Les artères lévisiennes qui ont été étudiées sont le boulevard Guillaume-Couture, entre le chemin du Sault et la route du Président-Kennedy, le quartier Miscéo, la route des Rivières, entre la rue de la Clairière et la route 132, ainsi que l’avenue Taniata, de la rue Pierre-Beaumont jusqu’à l’autoroute 20.
Le taux d’inoccupation varie selon les différentes artères pour mener le taux moyen à 3,4 %. Du côté du boulevard Guillaume-Couture, l’inoccupation se situe à 3,7 %. Pour le quartier Miscéo, on parle de 2,6 %. La route des Rivières présente un taux à 2,5 % et, finalement, l’avenue Taniata, un taux à 4,8 % qui se rapproche davantage de l’équilibre.
«Si le taux est trop bas, ça veut dire qu’il n’y a pas beaucoup d’espaces à louer. Donc, si un commerçant voulait prendre de l’expansion, par exemple, il y a peu de chances de pouvoir le faire parce qu’il n’y a pas d’espaces disponibles. Un nouveau commerce qui voudrait venir s’installer dans cet espace là, mis à part construire un nouvel immeuble, ce ne sera pas possible», ajoute Christian-Pierre Côté.
Le spécialiste en recherche et analyse de donnée indique qu’à Lévis, «il n’y a pas de problématique assurément. On a une demande qui est assez forte pour les locaux».
Réalisant cette étude depuis près de 10 ans, l’évolution à Lévis a été importante dans les dernières années.
«Le taux d’inoccupation n’a pas toujours été aussi bas à Lévis. On a connu du 7, 8% en 2020, particulièrement. Les choses se sont rapidement placées à partir de 2021. Maintenant, on atteint un niveau particulièrement bas à 3,4 %. On était plus vers 5 % en 2022. La demande pour les espaces commerciaux est meilleure qu’elle était avant», conclut Christian-Pierre Côté.
La firme Côté Mercier étudie les données immobilières commerciales, dont l’étude sur l’inoccupation des logements qui lui permet de mieux comprendre les dynamiques de marchés.