Rappelons d’emblée que depuis 1992, une taxe de 30 $ était annuellement versée à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) par les automobilistes lévisiens et que ce montant était divisé en deux, dont une moitié était destinée à la STLévis et l’autre au Réseau de transport de la Capitale (RTC).
Dossier porté depuis plusieurs années par plusieurs acteurs de la communauté lévisienne, dont notamment l’ancien député de la circonscription des Chutes-de-la-Chaudière, Marc Picard, et le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, cette répartition était jugée «inéquitable» et la Ville estime qu’elle représentait une perte de 26 M$.
«Nous sommes heureux de cette décision tant attendue. C’est une victoire pour les citoyens de Lévis qui verront enfin leur contribution pleinement investie dans leur propre réseau de transport en commun», s’est réjoui M. Lehouillier.
De son côté, la STLévis souhaite notamment investir une partie de ce montant dans le renouvellement et la modernisation de son parc d’autobus vers la motorisation électrique ainsi que dans l’implantation de technologies de transport intelligent pour optimiser l’adhérence à l’horaire et réduire les temps de parcours.
«Ce changement marque la fin d'une injustice de plusieurs décennies et nous permettra de poursuivre le développement d’un service de transport en commun moderne, accessible et adapté aux besoins de notre population. Le règlement de ce dossier donnera un nouvel élan à la croissance remarquable qu’enregistre la STLévis depuis la fin de la pandémie», a soutenu Steve Dorval, président de la STLévis et conseiller municipal du district Notre-Dame.