Le Point sur la situation économique et financière du Québec du ministre des Finances prévoit 2,1 G$ d’investissements additionnels. Sur ce montant, 252 M$ sont prévus pour soutenir le secteur de la transformation du bois ainsi qu’investir dans les efforts de reboisement à la suite des feux de forêt à l’été 2023. 218 M$ seront injectés afin de favoriser l’accès au logement ainsi qu’augmenter les suppléments de revenus de travail pour les prestataires d’assistance sociale.
1,2 G$ seront investis afin de soutenir la transition des sociétés de transport collectif de la province ainsi que contribuer au Fonds de développement économique de Montréal et à celui de la région de la Capitale-Nationale.
À ces montants s’ajoutent 433 M$ afin de «répondre aux impacts des inondations, déployer de nouveaux sites cellulaires et honorer les obligations de couverture policière au Nunavik». C’est notamment une somme de 250 M$ qui est prévue afin de soutenir les victimes de la tempête post-tropicale Debby et reconstruire les infrastructures endommagées.
Allègement fiscal de 5,2 G$ dès janvier
Dans cette mise à jour, on a également annoncé qu’à compter du 1er janvier prochain, une indexation des paramètres du régime fiscal des particuliers et des prestations d’assistance social au taux de 2,85 % sera mise en place. Avec cette mesure, le gouvernement estime que les ménages bénéficieront d’un allègement fiscal de 5,2 G$ sur cinq ans.
Rehausse de l’âge de la retraite
Dans son document d’une soixantaine de pages, Eric Girard a annoncé qu’à compter de 2025, le gouvernement prévoit de rehausser l’âge d’admissibilité au crédit d’impôt pour la prolongation de carrière à 65 ans plutôt qu’à 60 ans «en vue d’une meilleure adaptation au marché du travail actuel».
Selon ce que rapporte le gouvernement, l’âge moyen de la retraite qui était d’environ 61 ans en 2011 se fixe plutôt à 65 ans aujourd’hui. «Le gouvernement souhaite rendre l’incitatif financier plus attrayant pour les travailleurs de 65 ans ou plus et mieux cibler les travailleurs à plus faible revenu», peut-on lire.
Cette modification permettrait de réduire le coût de la dépense fiscale de 887 M$ sur quatre ans.
Équilibre budgétaire d’ici 2029-2030
Ainsi, le gouvernement du Québec a maintenu son objectif d’atteindre l’équilibre budgétaire d’ici 2029-2030, notamment grâce à la poursuite de son examen des dépenses fiscales, cet exercice vise à réduire le fardeau des dépenses fiscales et se chiffre actuellement à 3,4 G$ sur cinq ans.
Ajoutons que le déficit budgétaire se maintient à 11 G$, c’est-à-dire 1,8 % du PIB. Le ministre des Finances prévoit annoncer un plan lors de la publication du budget 2025-2026 afin d’atteindre l’équilibre budgétaire d’ici 2029-2030.