samedi 5 octobre 2024
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Altercation entre élus

Serge Bonin lance un appel à la collaboration entre les échevins

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Photo : Archives - Gilles Boutin

03 oct. 2024 03:04

Le conseiller municipal de Saint-Étienne-de-Lauzon et chef de Repensons Lévis, Serge Bonin, a publié une vidéo sur ses réseaux sociaux dans le but de revenir sur l’incident «d’intimidation» survenu entre Réjean Lamontagne, conseiller municipal de Saint-Rédempteur, et lui dans les derniers jours.

Rappelons qu’il y a quelques jours de cela, le Soleil a rapporté avoir capté une altercation verbale entre les deux hommes le 30 septembre dernier lors du rendu de la décision de démolition concernant le bâtiment des Scies Mercier. Effectivement, Réjean Lamontagne aurait, entre autres, dit à Serge Bonin : «Tu vas voir, tu vas trouver ça dur […]. On va jouer 13 [conseillers] contre deux. Tu vas voir, tu vas trouver ça dur». 

Après avoir qualifié la situation «d’intimidation», Serge Bonin a publié une vidéo, le 3 octobre, pour mentionner que Réjean Lamontagne lui a présenté ses excuses.

«Ça m’a touché d’autant plus que c’est une personne que j’estime beaucoup. J’ai laissé la poussière retomber un peu et cette personne m’a tendu la perche. On s’est parlé hier. Il m’a avoué être allé trop loin et m’a offert ses plus sincères excuses. […] Remerciement à la personne qui a dépassé les limites pour l’avoir reconnu», a mentionné Serge Bonin.

Ce dernier a aussi profité de cette tribune pour lancer un nouvel appel à la collaboration entre les élus municipaux pour instaurer un climat «plus sain».

«Dans la joute politique, on a un rôle à jouer en tant qu’opposition et on a des idées qui divergent. Plusieurs milieux de travail n’accepteraient pas certains débordements, alors il faut trouver le moyen qu’en politique on ait aussi ces limites. Est-ce qu’il y a des aménagements qui peuvent être faits pour faciliter l’ambiance du travail? Je pense que oui. On a tendu la main à quelques reprises pour avoir des rencontres pour essayer d’établir un cadre plus sain. On a parlé de la présidence d’assemblée. Ça doit arriver pour que la pression ne soit pas toute sur le premier magistrat. C’est un appel à la réflexion, au dialogue et à l’aménagement de nos espaces le plus positivement possible», a indiqué le chef de Repensons Lévis

Puis, il a aussi pris un moment pour exprimer sa déception que le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, ne soit pas intervenu dans le dossier, avouant qu’il aurait aimé que ce dernier «puisse cadrer les limites du débat».

 

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