mercredi 3 juillet 2024
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Alexandre Fallu

Un élu lévisien intègre la Commission des jeunes élues et élus

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Photo : Courtoisie - UMQ

25 juin 2024 08:52

Le conseiller municipal du district Christ-Roi et élu sous la bannière de Repensons Lévis (RL), Alexandre Fallu, fera partie des membres de la Commission des jeunes élues et élus de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) au cours des deux prochaines années. C’est avec le désir de se pencher sur les enjeux de santé mentale des jeunes élus ainsi que de l’implication des moins de 35 ans en politique que l’élu lévisien de 25 ans souhaite prendre part aux discussions.

«Je trouve ça important, on voit de plus en plus de jeunes s’impliquer en politique, notamment au niveau municipal. On a eu plusieurs départs de jeunes élus depuis la dernière élection générale. Il faut s’attaquer à cet enjeu-là dès aujourd’hui», explique d’emblée Alexandre Fallu en entrevue avec le Journal.

Si ce dernier reconnaît les outils offerts aux élus en termes d’aide psychologique, le Lévisien souhaite en faire plus pour que les jeunes élus se sentent à leur place dans ce milieu où se font relativement rares les élus de 35 ans et moins. Rappelons que le conseiller municipal était sorti dans les médias à l’hiver dernier en qualifiant l’ambiance à l’hôtel de ville de Lévis de «malsaine et anxiogène».

«L’objectif de la commission est d’outiller les jeunes à ce qu’ils soient capables de bien performer dans leurs objectifs d’élu, ce qui n’est pas toujours le cas présentement. Ça passe par la santé mentale, la conciliation travail-famille et les droits des jeunes mères en milieu de travail, met de l’avant le représentant de RL. J’ai envie que ça change et je pense que je peux amener des idées et des outils à la table de travail. C’est une belle porte d’entrée pour changer tout ça. La politique restera toujours la politique avec ses confrontations d’idées et ses débats, mais je crois qu’on peut toujours faire des efforts et améliorer le tout.»

S’allier pour se pousser vers l’avant
S’il souhaite donner une voix à Lévis dans cette commission, c’est aussi par souci de donner une voix à tous les jeunes élus de la province et de se rassembler pour s’épauler.

«C’est certain que je veux mettre Lévis de l’avant, mais je veux aussi penser plus loin. Ce que je vis actuellement à titre d’élu, je pense que plusieurs le vivent ailleurs dans d’autres municipalités en tant que jeunes. De le vivre, ça alimente mes ambitions et cette envie de changer les choses. Je ne veux pas juste l’amener à Lévis, je veux l’amener partout au Québec, souligne-t-il. On veut alimenter des réseautages entre jeunes élus pour se sentir moins seuls dans ce rôle-là. […] De voir d’autres jeunes qui vivent la même chose que moi, ça me donne le goût d’avancer et de s’entraider entre nous.»

La Commission des jeunes élues et élus de l’UMQ rassemble une quinzaine d’élus de moins de 35 ans et sa présidente, Laure Letarte-Lavoie, conseillère municipale à Sherbrooke, siège au conseil d’administration de l’UMQ afin de donner une voix aux jeunes qu’elle représente.

Le représentant de RL a pleinement confiance en sa présidente et il souligne également la nomination de Philippe Guilbert, maire de Trois-Pistoles, à titre de vice-président de la commission, mentionnant l’importance d’avoir un maire parmi le groupe.

Intéresser les jeunes à la politique
Un moment important du mandat dans lequel Alexandre Fallu s’est vu confié est notamment l’élection de 2025 où le Lévisien ainsi que la commission pourront se donner la mission d’encourager les jeunes à s’impliquer en politique.

Selon lui, de voir plus de jeunes s’impliquer en politique pourrait également avoir un impact sur le taux de participation aux élections des jeunes, tranche d’âge qui exprime peu son droit de vote depuis plusieurs années.

«D’augmenter le taux de participation des jeunes, c’est quelque chose qu’on a envie de faire à Repensons Lévis, mais je pense que c’est quelque chose qui manque à travers le Québec. Il faut aller chercher l’intérêt. Peut-être que si plus de jeunes s’impliquent en politique et qu’ils intéressent les autres, il y aura peut-être plus de jeunes qui vont se sentir impliqués et qui feront entendre leur voix», conclut Alexandre Fallu.

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