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Cours d'anglais

L’apprentissage de l’anglais : un défi pour plusieurs

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Photo : Catherine D'Amours

18 sept. 2024 08:14

Forte de son expertise en tant qu’amoureuse des langues, Marie-Claude Lacroix, résidente de Saint-Henri et originaire de Lévis, se relance plus sérieusement dans l’enseignement de l’anglais pour les résidents de Lévis et des alentours avec, comme outil, une technique d’enseignement propre à elle.

«Quand j’ai fait mon baccalauréat en psychologie, j’ai également obtenu une mineure en langue, parce que j’avais beaucoup d’intérêt pour les langues. Tous les cours, je trouvais que ça me faisait tourner en rond. Je trouvais que tout le monde voulait me donner beaucoup de grammaire, mais je n’arrivais pas à le parler. En tant que cliente, je trouvais que ça n’avançait pas», souligne la professeure d’anglais.

Après avoir complété son baccalauréat, Marie-Claude Lacroix s’est entre autres consacrée à une discipline qu’elle a apprise grâce à une rencontre avec un artiste de rue argentin. La maîtrise du boleadora (lasso à boules) l’a par la suite amenée à devenir une artiste pour le Cirque du Soleil pendant quatre ans, complétant deux tournées à l’international, dont une au Japon.

«On a passé 14 mois au Japon. Je ne me voyais pas ne pas être capable de communiquer avec les locaux, donc je me suis dit que j’allais essayer de m’enseigner le japonais moi-même. J’ai décortiqué ce dont j’avais besoin et je notais les mots [que je voulais apprendre] dans mon petit carnet. Ça a été une expérience concluante», explique Marie-Claude Lacroix.

Après avoir quitté le cirque, elle s’est ensuite consacrée à l’enseignement de l’anglais, allant même jusqu’à créer une école où chaque enseignant utilisait la technique qui lui a permis d’apprendre le japonais.

L’art de la mnémotechnique

Son approche qu’elle décrit comme unique consiste donc à enseigner d’abord le vocabulaire en encourageant la discussion dès le début tout en incorporant la grammaire nécessaire au fur et à mesure sans s’accrocher aux termes exacts ou complexes. 

«On part avec ce que l’étudiant a, puis on va améliorer ce dont il a besoin. Donc, si la personne, par exemple, est débutante, on va focaliser beaucoup sur le vocabulaire, mais on va les faire parler. Je veux absolument qu’on casse la glace le plus rapidement possible parce que c’est ce qui empêche les gens de communiquer», ajoute Marie-Claude Lacroix.

C’est donc en utilisant un petit cahier de notes que chacun peut apporter partout avec lui qu’elle ajoute à chaque cours les nouveaux mots appris dans un système de colonne : une pour le mot français, une pour le mot anglais, une pour la prononciation ainsi qu’une pour la grammaire. 

Elle utilise aussi de nombreux trucs mnémotechniques afin d’aider les gens à retenir le nouveau vocabulaire. Partant des trucs qu’elle a développés avec les années, elle invite toujours ses étudiants à trouver à quoi un mot peut faire penser que ce soit par le biais de sa sonorité du mot ou de l’image visuel que celui-ci peut apporter. Cet outil aide à la mémorisation par l’aspect marquant de la mnémotechnique qui peut parfois donner de drôles d’astuces.

Priorisant les cours privés ou semi-privés, Mme Lacroix s’assure avant de débuter un processus d’apprentissage avec un nouvel étudiant des motivations de ce dernier à l’apprentissage de l’anglais. Que celui-ci soit débutant, intermédiaire ou avancé, que les motivations soient rattachées au désir de voyager ou à des besoins ponctuels en anglais au travail, celle-ci est prête à aider ceux qui veulent s’améliorer et devenir plus fluides en anglais. Selon la demande, elle peut aussi offrir des cours de groupe au Centre récréatif de Saint-Henri, mais seulement pour les débutants.

Avec une possibilité de suivre les cours en ligne, Marie-Claude Lacroix invite aussi ses étudiants à venir la rencontrer dans son domicile de Saint-Henri. Pour plus d’information, il est possible de la contacter au 418 806-8597.

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