Ce festival ouvert au grand public a pour but de rendre la science accessible à tous. Après «le succès» de la première édition, qui avait vu plus de 10 000 personnes provenant de partout au Québec participer à l’événement, l’organisation avait clairement annoncé vouloir «doubler ses objectifs».

«Ce qui était bien, c’est qu’il y avait beaucoup de kiosques qui étaient présents l’année dernière qui ont décidé de revenir cette année. Je pense qu’on a réussi à monter quelque chose qui amène un bon retour. On voit que les gens sont engagés et ils sont repartis avec le sourire. Nous avions aussi ajouté plusieurs nouveautés à la programmation», a d’abord indiqué Vikie Pedneault, porte-parole de Lévisium.

Si l’année dernière, les visiteurs avaient, entre autres, pu rencontrer des éducateurs scientifiques, participer à des activités expérientielles, voir des spectacles et assister à des présentations d’humour et de science avec notamment une conférence de l’humoriste Boucar Diouf et du magicien Luc Langevin, cette nouvelle édition présentait aussi son lot d’activités.

Effectivement, cette année, il y avait des ateliers de manipulation sous le chapiteau animés par Les Neurones atomiques, le Centre de démonstration en sciences physiques, la Boîte à science, la Maison Léo Provancher, le Fab Lab et Bibitte Mobile.

Des spectacles et conférences de Joshua Kutryk, astronaute de l’agence spatiale canadienne, de Yannick Bergeron, créateur des expériences de la revue Les Débrouillards, de Robert Lamontagne, astrophysicien, et de Vikie Pedneault étaient aussi au rendez-vous.

«Nous sommes tellement contents, on a eu une très belle participation citoyenne lors de la deuxième édition. À l’heure actuelle, nous n’avons pas encore les données sur le nombre de personnes présentes, mais on a eu une participation intéressante. Ça n’a pas arrêté du tout lors des trois journées. En plus, la température était avec nous, ce qui a grandement aidé à attirer des visiteurs. Nous ne sommes pas seulement fiers, nous sommes aussi très reconnaissants que les gens portent une attention à la science. Que ces personnes choisissent de venir s’instruire en dehors de l’école et des formations, c’est vraiment positif», s’est réjouie la cofondatrice de Lévisium.

Un souhait de revenir
Voyant «le grand succès» que l’événement a engendré autant l’année dernière que cette année, Vikie Pedneault ne cache pas son ambition de vouloir poursuivre la tradition l’an prochain en revenant pour une troisième édition, même si «rien n’est confirmé» à l’heure actuelle.

«Nous, c’est certain que nous avons un gros intérêt à refaire cet événement l’année prochaine puisque la réponse est tellement bonne. Le fonctionnement est de plus en plus rodé et de plus en plus construit comme on le veut. Nous ne nous sommes pas encore consultés, mais on veut revenir. On aimerait continuer d’attirer des noms d’attraction et continuer de collaborer avec la Ville et nos autres partenaires», a conclu Mme Pedneault.