« Le mentorat est d’abord axé sur l’humain. C’est certain que le mentor et le mentoré vont parler de l’entreprise, mais le mentor ne dit pas quoi faire. Il s’attarde d’abord à comment va l’entrepreneur », explique Carolane April, conseillère en développement, volet Accès entreprise Québec, à Développement économique Lévis.
Il est donc important de former une dyade qui sera enrichissante tant pour le mentoré que pour le mentor. En collaboration avec Chaudière-Appalaches Économique, Carolane présente les mentors potentiels aux mentorés. « Pour éviter que la relation s’oriente vers le coaching ou la consultation, et pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de conflits d’intérêts, on crée des dyades qui n’œuvrent pas dans le même domaine. »
La fréquence des rencontres dépend de chaque dyade, mais une régularité est de mise. Dans le cas de Samuel et de Patrick, ce dernier aime bien prendre un engagement avec son mentoré en lui donnant un défi à atteindre avant leur prochaine rencontre. « Pour être mentoré, il faut être en mode croissance, avoir de l’ouverture et vouloir changer. Il faut vouloir se faire challenger », explique Patrick.
Et pour être un bon mentor, que faut-il? « Il faut, nous aussi, vouloir se remettre en question. C’est ça qui est trippant! », confie Patrick.
Vous hésitez à vous lancer dans l’aventure du mentorat?
« T’as pas hésité à te lancer en entrepreneuriat, pourquoi t’hésiterais pour ça! », lance Samuel.