Pour l’occasion, le C-TA-C la pauvreté a tenu une prise de parole, une prestation de slam et un micro-ouvert. Des repas étaient gratuitement offerts à ceux qui se sont présentés à l’événement, qui se déroulait au coin de la rue Saint-Louis et de la côte du Passage.

«L’idée d’organiser ce rassemblement est venue pour donner suite aux discours négatifs relayés par les médias sur les personnes en situation d’itinérance fréquentant des organismes de la Ville de Lévis», explique Naélie Bouchard-Sylvain, du Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches (RÉPAC 03-12).

Le C-TA-C la pauvreté a organisé cette réunion pour donner suite au nouveau règlement modifiant les classes d’usages du secteur de la côte du Passage, lieu qui accueille le 55.

«La Ville de Lévis souhaite prioriser le développement économique au détriment d’un filet social adéquat. Notre collectif trouve que cette saga et les démarches de la Ville n’aident en rien à l’amélioration du climat social. Nous l’avons constaté dans les articles de journaux où des mots très violents étaient utilisés pour décrire les personnes. Une personne interrogée allant même jusqu’à parler de zombies dans les rues de Lévis», affirme Naélie Bouchard-Sylvain.

Le collectif sollicite des solutions structurantes pour lutter contre la pauvreté de la part des élus des différents paliers gouvernementaux.

«Il faut réclamer le droit à un revenu viable, un revenu suffisant et nécessaire afin de permettre à tout le monde de vivre dignement hors de la pauvreté, pour être en mesure de faire des choix répondant à nos besoins et faire face aux imprévus», conclut Mélanie Pinault, de la section Lévis-Rive-Sud de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées.

Rappelons que le C-TA-C la pauvreté est un organisme communautaire autonome qui a pour objectif d’augmenter la visibilité des gens en situation de pauvreté et leurs enjeux.

Vous pouvez également consulter les photos de notre photographe, Gilles Boutin, sur notre page Facebook.