AGRICULTURE. La Convention de la mise en marché des porcs a été renouvelée. Cette entente entre les Éleveurs de porcs du Québec et les acheteurs met fin à un processus de négociation et de conciliation de plus de 15 mois.
La nouvelle entente inclut une nouvelle formule de prix qui a pour effet de partager les risques et les bénéfices liés à la mise en marché du porc. Celle-ci assurera un prix du porc plus prévisible, tant pour les éleveurs que pour les acheteurs.
Le prix de base, fixé au cours de la première année de la convention de mise en marché, correspondra à 85 % de la valeur reconstituée d’une carcasse de porc et transitera vers 88 % au début de la troisième année. La formule prévoit un prix de base bonifié par un complément de prix selon les profits du secteur Porcs frais Est générés par Olymel. Les autres acheteurs paieront un complément de prix égal à celui d’Olymel.
Par ailleurs, les acheteurs et les éleveurs ont convenu de diverses ententes pour assurer un écoulement de la production porcine québécoise en attendant que les différents mécanismes dont les éleveurs se sont dotés pour diminuer la production porcine produisent leurs effets.
Parmi ceux-ci, notons qu’Olymel maintiendra en opération l’usine de Vallée-Jonction pendant plusieurs mois pour poursuivre l’abattage de 624 000 porcs du total des 1 105 000 porcs qui seront désassignés au 3 juin 2023.
Afin de minimiser les effets de cette réduction de production, Olymel cessera d’acheter des porcs en provenance de l’Ontario.
L’entente prévoit aussi des conditions particulières afin d’assurer le développement de la mise en marché de produits de niches tel que les porcs biologiques ou «Certified Humane».
En plus d’une nouvelle formule de prix, les parties ont convenu d’une plus grande collaboration afin d’assurer un écoulement harmonieux de la production porcine en cours d’année.
Avant d’entrer en vigueur, l’accord devra être homologué par la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec.