POLITIQUE. Les citoyens de Saint-Antoine-de-Tilly seront appelés à élire un nouveau maire le 30 octobre prochain. Deux candidats sont actuellement dans la course : Richard Bellemare et Pierre-Gilles Tremblay. Voici les grandes lignes de leur programme respectif.
Richard Bellemare
M. Bellemare est formé en géographie et aménagement du territoire et a occupé plusieurs postes décisionnels au sein de la fonction publique du Québec. Retraité, il s’est impliqué dans plusieurs organismes communautaires, dont Homme Québec de 2016 à 2020. Enfin, il siège au comité consultatif d’urbanisme de Saint-Antoine-de-Tilly depuis deux ans.
S’il est élu, il veut travailler sur différents enjeux. Parmi ceux-ci on retrouve la gouvernance. Il aspire à établir une cohabitation harmonieuse entre les élus et le personnel administratif pour rendre la gestion «efficace et porteuse de résultats».
Il souhaite poursuivre l’avancement du dossier de l’eau potable, enjeu qu’il qualifie de majeur et qui devra continuer d’occuper une place prioritaire durant le mandat. Il veut mener en parallèle les enjeux liés aux routes et à la sécurité routière.
«Ce dossier étant étroitement lié à celui de l’eau, une approche concertée avec les instances gouvernementales régionale et nationale pour en assurer le développement coordonné sera primordiale», affirme-t-il.
Il veut permettre l’établissement d’un milieu de vie diversifié qui prône l’équilibre entre les différents secteurs d’activités présents sur le territoire. Il compte aussi consolider et continuer d’enrichir les initiatives pour diversifier la vie communautaire. Enfin, afin de prévoir le développement municipal des cinq prochaines années, il travaillera à la rédaction d’une planification stratégique.
Pierre-Gilles Tremblay
Retraité, M. Tremblay a travaillé, entre autres, pour le gouvernement du Québec à titre de conseiller d’administrateurs d’État. Il a fait de la représentation avec mandats pour des cabinets de ministres ou sous-ministres. Il a aussi réalisé différents mandats en ressources humaines. Expert en droit du travail, il a œuvré à l’implantation de comités patronaux en santé et sécurité au travail.
Son programme regroupe plusieurs éléments. S’il est élu, il travaillera à la modernisation de l’administration municipale en adoptant de meilleures pratiques de gestion. Il veut aussi négocier des prêts de services spécialisés et favoriser le télétravail des employés. Il s’attaquera aux élections et à la représentation démocratique en permettant le vote par correspondance, comme cela est prévu par la loi. Il instaurera des districts électoraux pour une meilleure représentation de la population.
Pour les infrastructures routières, il a un plan étoffé qui comprend, entre autres, l’adoption d’un plan triennal d’immobilisation avec un échéancier de réalisation, l’entretien adéquat des rangs et des travaux pour relier les côtes des Phares et de l’Église.
Quant à la question de l’eau potable et des eaux usées, il s’affairera notamment à l’acquisition des sites qui abritent des sources d’eau potable confirmées et les reliera au réseau d’aqueduc municipal. Il compte réparer ou rénover le système d’égout et d’aqueduc du village et installer un centre de traitement des eaux usées.
Le programme du candidat touche aussi le patrimoine; l’accès et la vue au fleuve, les parcours cyclables et piétonniers, les infrastructures de loisirs; les résidences saisonnières et permanentes et le développement résidentiel; la révision des normes et règlements; la construction et la rénovation domiciliaire; la participation citoyenne; les programmes d’aides et subvention gouvernementales; les changements climatiques et les zones territoriales à risque; un diagnostic organisationnel de la municipalité.
Notons enfin qu’il y avait jusqu’à tout récemment trois candidats dans la course. Julien Nadeau a retiré sa candidature le 20 octobre dernier.