«Tous les citoyens ont droit à des options de mobilité durable pour se déplacer et c’est vrai aussi en région. Le financement demeure toutefois anémique en comparaison des sommes accordées aux grands centres, et cela alors tout le monde parle de reprise économique et de lutte aux changements climatiques. Pourtant, les besoins sont plus présents que jamais», a soutenu Marc-André Avoine, président de l’UTACQ, par voie de communiqué.
Si l'organisme n'a pas chiffré ses demandes, l'union estime que le prochain gouvernement fédéral devra consentir des «investissements importants» au profit de ses membres, notamment pour l’électrification des véhicules, le développement de solutions technologiques adaptées à l’ère numérique, l’amélioration des opérations et des infrastructures et offrir une reconnaissance au transport adapté en région.
«Rappelons que le transport adapté est bien souvent, pour les personnes en situation de handicap, la seule façon par laquelle elles peuvent se déplacer sans faire appel à leurs proches. Le transport se doit d’être accessible universellement. Investir dans le transport adapté, c’est non seulement contribuer de façon directe à l’autonomie de ces personnes, mais également leur permettre de participer à la vie sociale et au marché du travail», a notamment souligné M. Avoine.
Par Érick Deschênes - Collaboration spéciale