«Dans les derniers mois, on constate que l’activité économique est restreinte par la difficulté des entreprises d’embaucher du personnel qui a été accentuée par la COVID-19 et l’ensemble des programmes mis en place qui encourageaient les gens à rester à la maison plutôt qu’à travailler à l’essor économique», a d’emblée lancé le candidat conservateur.

Ainsi, si un gouvernement conservateur était élu le 20 septembre, ce dernier désirera encourager les jeunes à intégrer le marché du travail ainsi que de permettre aux aînés de retourner au travail en offrant des avantages fiscaux qui n’engendreront pas de pénalité monétaire.

«Il faut faire travailler ceux qui sont disponibles pour le faire, mais ce n’est certainement pas la majorité en Lévis-Lotbinière. Le reste devra passer par l’immigration», a ajouté M. Gourde.

Afin de réduire la lourdeur administrative reliée aux démarches quant à l’embauche de travailleurs étrangers, Jacques Gourde et les conservateurs souhaitent réduire les délais de traitement des demandes en donnant de plus grandes responsabilités concernant l’immigration au gouvernement du Québec.

«C’est une volonté politique qui permettra de réduire la lourdeur des délais et des démarches reliés à l’embauche de travailleurs étrangers, a expliqué le candidat dans Lévis-Lotbinière. On sait que le gouvernement du Québec souhaite rapatrier le dossier de l’immigration, les conservateurs ne sont pas contre ce souhait puisque la duplication de ce genre de dossiers entre Ottawa et Québec rend la tâche plus difficile et rallonge les délais.»

Le politicien a assuré que son parti croit pouvoir ramener le délai administratif de ces démarches à «environ deux mois».

Intégrer dans les communautés et former en entreprise

Pour la circonscription de Lévis-Lotbinière, Jacques Gourde veut soutenir les communautés quant à l’intégration des personnes immigrantes en encourageant les initiatives d’accueil.

«Au niveau local, ce sera important de miser sur les initiatives d’accueil des nouveaux arrivants pour bien les accueillir dans nos communautés pour qu’ils se sentent bien et décident de s’installer dans notre région», a-t-il soutenu.

Quant à la main-d’œuvre étrangère spécialisée, le PCC croit que ces travailleurs devraient avoir la priorité pour obtenir la résidence permanente et la citoyenneté canadienne, s’ils le désirent, afin de les maintenir à l’emploi.

Ajoutons à cela l’arrivée des nouveaux équipements à la fine pointe de la technologie dans les entreprises. Jacques Gourde constate que ces nouveaux équipements demandent souvent plusieurs mois de formation auprès d’équipes de travail, occasionnent des frais supplémentaires et ralentissent l’activité économique de certaines entreprises à leur arrivée. Il a affirmé vouloir y porter une attention particulière et soutenir ces entreprises dans la formation de leur personnel concernant les nouvelles technologies.

«Une seule mesure ne sera pas suffisante, il faudra travailler sur plusieurs fronts et dans tous les secteurs d’activités pour régler la pénurie de main-d’œuvre», a-t-il conclu.