«Le dépôt du projet de loi est en cohérence avec la levée de la plupart des mesures sanitaires. […] On peut le faire maintenant, cependant on doit assurer une transition dans l’optique ou le virus est encore parmi nous. Nous ne sommes pas à l’abri d’une recrudescence des cas comme on le voit présentement en Europe», a soutenu le ministre.
Concrètement, aucun article ne touchera le quotidien de la population. D’ailleurs, Christian Dubé rappelle que plusieurs de ces restrictions comme le passeport vaccinal ont été levées depuis le début de l’année. «La seule mesure populationnelle qui reste, c’est le port du masque.» Lorsque la santé publique aura déterminé le moment où il ne sera plus obligatoire, il n’y aura plus de retour en arrière possible et ce sera fait au plus tard à la fin du mois d’avril. Seules des recommandations de le porter pourront être faites à partir de ce moment.
L’objectif du projet de loi, poursuit le ministre Dubé, est de mettre fin aux mesures sanitaires tout en gardant la marge de manœuvre nécessaire pour assurer une transition harmonieuse qui permettra au gouvernement d’agir dans le cas de la montée d’une sixième vague de la COVID-19. «Elles sont temporaires, mais essentielles.»
Jusqu’au 30 juin, tout ce qui a été mis en place pour permettre l’enseignement à distance et l’embauche de retraité du secteur de l’éducation sera maintenu. Quant aux mesures opérationnelles, elles permettront de «rester agile», affirme Christian Dubé.
Les mesures qui demeureront en place jusqu’au 31 décembre concernent certaines primes de rétention et d’attraction, la vaccination et le dépistage, la plateforme Je contribue ainsi que la télémédecine. «Nous voulons nous assurer que d’ici la fin de l’année on s’entend sur des mesures permanentes [qui en permettront le maintien de la télémédecine].» S’ajoutent également l’accès aux données globales de vaccination et de dépistage ainsi que la poursuite de certains contrats liés au dépistage et aux équipements de protection individuels.
Quant à l’adoption de la pièce législative, la balle est dans le camp de l’opposition, a soutenu Christian Dubé.