Par Érick Deschênes - Collaboration spéciale
D'abord, les assouplissements prévus le 14 mars seront levés deux jours plus tôt, soit le samedi 12 mars prochain. Le gouvernement provincial soutient que ce nouvel allégement est «rendu possible en raison de l’évolution de la situation épidémiologique et hospitalière».
Donc, à compter du 12 mars, tous les lieux publics retrouveront leur capacité d'accueil maximale et il n'y aura plus de limite de capacité par table dans les restaurants, bars, tavernes et casinos. Ces établissements ne seront également plus soumis à des restrictions quant à leur horaire. Les activités de danse et de karaoké seront de nouveau permises.
À partir de cette date, il n'y aura plus aucune restriction quant au nombre de participants pour les activités de nature sociale dans une salle louée. Le registre des visiteurs dans les résidences privées pour aînés sera retiré et il ne sera plus nécessaire de présenter le passeport vaccinal pour accéder aux lieux qui étaient visés par cette mesure.
Levée graduelle du port obligatoire du masque ou du couvre-visage
Québec a également annoncé, le 2 mars, que la Santé publique lui a proposé une séquence de retrait graduel du port du masque pour la majorité de la société. Rappelons que le port du masque ne sera plus requis en classe ou au service de garde pour les élèves du primaire et du secondaire lorsqu'ils sont assis à partir du 7 mars.
Pour le moment, ce plan ne contient toutefois pas de dates précises comme «elles seront confirmées ultérieurement en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique».
Au plus tard à la mi-avril, avec un préavis de 10 jours, le gouvernement provincial prévoit mettre fin à l’obligation du port du masque dans tous les lieux publics, sauf dans les transports publics. Pour ces derniers, Québec estime que l'obligation sera levée au plus tôt au mois de mai, toujours une fois avec un préavis de 10 jours.
Notons que la séquence du retrait graduel du port obligatoire du masque ne concerne pas les milieux de travail et les milieux de soins, incluant les CHSLD.
Un outil à conserver?
Du même souffle, le ministère de la Santé soutient que le port du masque devra cependant «faire partie de l'ensemble des bonnes pratiques à conserver» lorsqu’une personne présente des symptômes s’apparentant à ceux de la COVID-19, lors d’interactions sociales durant les cinq jours suivants une période d’isolement ou lors d’interactions sociales pour les personnes immunosupprimées.
«D’ici une dizaine de jours, la plupart des mesures seront enfin levées. Il s’agit d’une étape très importante, et nous pouvons être fiers de tous nos efforts pour en arriver là. Toutefois, il faut apprendre à vivre avec le virus, qui circule toujours, et demeurer prudents. Le port du masque, même lorsqu’il ne sera plus obligatoire, fera entre autres partie de l’arsenal que nous avons pour réduire les risques de transmission dans certaines circonstances», a argué Christian Dubé.
Québec demande aussi aux citoyens de respecter les «consignes sanitaires de base» comme la COVID-19 est toujours présente. «Ainsi, il faut continuer de se laver les mains, de couvrir son visage, de tousser dans son coude et de garder ses distances», a conclu le ministère de la Santé, dans le communiqué de presse transmis aux médias.