Un plan de contingence prévoyant la marche à suivre a été prévu afin d’assurer un retour en classe sécuritaire. Entre autres, les élèves devront porter le masque en tout temps. Des tests de dépistage rapide seront disponibles à l’école pour ceux qui développeraient des symptômes de la COVID-19 pendant la journée. De plus, plus de sept millions de tests de dépistage rapide seront distribués aux jeunes du primaire en janvier et en février, a confirmé le ministre de l’Éducation.
Par ailleurs, Jean-François Roberge ajoute que les écoles pourront se tourner vers les banques de remplaçants pour pallier leurs besoins en cas d'absence d'un enseignant. Les centres de services scolaires pourront affecter du personnel professionnel à d'autres tâches. Dans de rares cas, les fermetures de classe seront envisagées de même que le recours à des parents pour surveiller les élèves.
«On ne va pas vers un délestage. On rouvre les écoles. Ce ne sera pas parfait. Le réseau scolaire va faire au mieux avec les outils supplémentaires qu’on lui a donné. On n’est pas au moment où il faut parler de bris de services. La fermeture des classes serait faite en dernier recours», a affirmé M. Roberge.
À ceux qui s’inquiètent que les écoles deviennent des foyers de propagation, le ministre Roberge rappelle que la situation dans les écoles est le reflet de ce qui se passe dans la communauté et que certaines écoles devront composer avec des éclosions dans leurs murs.
Le pic est passé
De son côté, le directeur national de la santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau, rappelle qu’Omicron est différent de Delta. Il est peut-être plus contagieux, mais beaucoup moins virulent. De plus, ajoute-t-il, le fort taux de vaccination des Québécois a évité de nombreuses hospitalisations et plusieurs décès pendant les dernières semaines.
«Malgré le fait qu’on ne teste pas de la même façon, il reste que le nombre d’infections se stabilise. Selon les experts, on a atteint, il y a quelques jours, un pic. Ce qu’ils nous disent, c’est qu’on peut s’attendre, dans les prochains jours au pic du nombre d’hospitalisations», a ajouté le premier ministre du Québec, François Legault.
Par conséquent, il a confirmé la levée du couvre-feu le 17 janvier. De plus, il n’a pas renouvelé la fermeture des commerces le dimanche. Quant au passeport vaccinal, afin de retirer un poids sur les épaules des petits commerçants, il sera obligatoire à partir du 24 janvier dans les commerces de 1 500 m2 et plus, sauf pour les épiceries et les pharmacies. François Legault espère également pouvoir annoncer prochainement la réouverture des commerces non essentiels.
Le premier ministre a aussi apporté des précisions quant à la cotisation qui sera demandée aux personnes non vaccinées. «L’intention, ce n’est pas de faire mal aux personnes qui sont mal prises, aux itinérants, à ceux qui ont des problèmes de santé mentale. Nous visons ceux qui choisissent de ne pas se faire vacciner.»