ÉCONOMIE. Le ministère de l'Économie et de l'Innovation a tenu à rappeler aux commerçants et aux consommateurs, le 16 juin, que les commerces de détail devront fermer leurs portes au public le mercredi 24 juin, à l'occasion de la Fête nationale du Québec, et le mercredi 1er juillet, à l'occasion de la fête du Canada.
Par Érick Deschênes – Collaboration spéciale
Toutefois, il n’y a pas de restrictions quant au nombre d'employés de même qu'aux heures et aux jours d'ouverture pour les restaurants, les stations-services, les librairies, les antiquaires ainsi que les fleuristes.
Les établissements d'alimentation de petite surface, c'est–à–dire ceux dont la surface de vente est de 375 mètres carrés ou moins, pourront ouvrir leurs portes au public sans restriction de personnel toute la journée le 24 juin et entre 8h et 21h le 1er juillet.
Quant aux établissements d'alimentation de grande surface, c'est–à–dire ceux dont la surface de vente est de plus de 375 mètres carrés, ils ne pourront pas ouvrir leurs portes au public le 24 juin, mais pourront le faire sans restriction de personnel entre 8h et 21h le 1er juillet.
Les pharmacies pourront ouvrir le 24 juin à la condition qu'au plus quatre personnes, à l'exclusion de celles affectées uniquement au comptoir de la pharmacie, assurent le fonctionnement de la partie commerciale. Elles pourront ouvrir sans restriction de personnel entre 8h et 21h le 1er juillet.
Les commerces de services (comme les salons de coiffure), les bureaux, les salles de spectacles et les entreprises manufacturières ne sont pas visés par les normes en vigueur pour les commerces de détail. Ils peuvent donc ouvrir selon leurs horaires habituels. Malgré cette exception, les commerces de services qui n'ont pas l'autorisation d'exercer leurs activités en raison de la COVID-19 doivent demeurer fermés.
Soulignons finalement que tout commerçant qui contrevient à la loi en admettant le public dans son établissement ou en annonçant que le public pourra y être admis commet une infraction pénale et est passible d'une amende minimale de 1 500 $. De même, le responsable d'un centre commercial qui consent à ce que l'un de ses locataires enfreigne la loi commet lui aussi une infraction pénale et est passible de la même amende.