mardi 16 avril 2024
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COVID-19 : les écoles primaires rouvriront sauf pour quelques régions en Chaudière-Appalaches

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(Crédit photo : Capture d'écran)

27 avr. 2021 02:54

Lors d’une conférence de presse concernant la situation de la pandémie de COVID-19 au Québec, François Legault, premier ministre du Québec, a annoncé, le 27 avril, la réouverture des écoles primaires en Chaudière-Appalaches, à compter du 3 mai prochain. Cependant, les écoles primaires du Centre de services scolaires Beauce-Etchemins ainsi que les écoles primaires du Centre de services scolaires Côte-du-Sud situées dans la MRC de Bellechasse demeureront fermées jusqu’à nouvel ordre. Ajoutons que les mesures d'urgence en place dans la Chaudière-Appalaches demeureront jusqu'au 9 mai.

«Bonne nouvelle, les mesures fonctionnent et la situation s’améliore entre autres avec une baisse du nombre de cas, un plafonnement et, même à certains endroits, une baisse des hospitalisations. Ça nous rend optimistes, mais un optimisme prudent», a d’emblée assuré M. Legault.

En effet, en Chaudière-Appalaches, le taux de tests positifs à la COVID-19 est passé de 7,5 % à 6,6 % dans la dernière semaine comparativement à la moyenne provinciale qui se situe à 2,9 %. Quant à la Capitale-Nationale, ce taux est passé de 6 % à 4,2 %. Avec ces résultats qui s’améliorent dans les dernières semaines, François Legault a annoncé qu’à partir du 3 mai prochain, les écoles primaires rouvriront leurs portes dans ces deux régions, à l’exception des écoles du Centre de services scolaires Beauce-Etchemins, dont font partie les écoles La Source à Saint-Patrice-de-Beaurivage, l'Arc-en-Ciel à Saint-Narcisse-de-Beaurivage ainsi que l'Astrale à Saint-Sylvestre, et des écoles de la MRC de Bellechasse du Centre de services scolaires Côte-du-Sud.

«Il faut comprendre qu’une grande partie des cas est concentrée en Beauce et dans Les Etchemins. C’est très difficile pour les hôpitaux de la région, on a dû transférer des patients à Sherbrooke et Rimouski, il n’y a vraiment plus de place dans le système hospitalier», s’est justifié le premier ministre en ajoutant que la transmission communautaire est particulièrement élevée dans ces régions de la Chaudière-Appalaches.

Notons qu’à l’exception de l’ouverture des écoles primaires, aucun changement n’a été apporté dans les mesures d’urgence en place sur le territoire.

La région de l’Outaouais inquiète toujours le gouvernement puisque son taux de tests positifs à la COVID-19 se situe à 8,5 %. Notons que les mesures d’urgence en place dans les régions de la Chaudière-Appalaches, de la Capitale-Nationale et de l'Outaouais demeureront en place pour une semaine supplémentaire, c’est-à-dire jusqu’au 9 mai prochain.

Également, dans les régions de Montréal et Laval, compte tenu du faible taux de tests positifs et de la situation qui ne cesse de s’améliorer, le couvre-feu passera de 20h à 21h30 à partir du 3 mai prochain. «Pour les autres régions (du Québec), on peut dire que la situation est sous contrôle pour l’instant, je dis bien pour l’instant. On va le répéter, mais avec les variants, il faut être très prudent, il n’y aucune région qui est à l’abri d’une explosion de cas», a soutenu François Legault.

Pas de bloc de quatre heures payé pour la vaccination

Comme plusieurs avaient demandé au gouvernement d’offrir un bloc de quatre heures de congé payé aux employés pour aller se faire vacciner, le premier ministre ne souhaite pas aller de l’avant avec cette demande puisque plusieurs plages de soir et de fin de semaine sont disponibles pour la vaccination.

«Je fais un appel à tous les employeurs, s’il vous plaît soyez flexibles, soyez accommodants», a-t-il demandé.

Un premier décès associé au vaccin AstraZeneca

«C’est encore clair que le virus tue, c’est encore clair que le virus rend malade, c’est encore clair que les vaccins protègent bien entendu, mais quelques fois, malheureusement, il y a des complications qui sont très rares. C’est avec tristesse que je vous annonce que nous avons eu une première patiente qui est décédée d’une thrombose cérébrale à la suite d’un vaccin d’AstraZeneca», a souligné le Dr Horacio Arruda, directeur national de santé publique.

Selon ce que rapporte Dr Arruda, le risque de thrombose était un risque connu de la Santé publique et qu’il est associé à une probabilité d’un patient sur 100 000. «Quand on va se faire vacciner, ce n’est pas pour être malade. Le vaccin AstraZeneca va sauver probablement plus de vies, mais dans ce cas-là, c’est une histoire triste», a ajouté le directeur national de santé publique.

Pour le moment, trois autres cas de thrombose à la suite d’un vaccin AstraZeneca sont en observation, dont un qui serait confirmé, mais qui n’en est pas décédée.

Les femmes enceintes invitées à se faire vacciner

Par voie de communiqué, le ministère de la Santé et des Services sociaux a annoncé que la vaccination contre la COVID-19 sera offerte à toutes les femmes enceintes. Ces dernières pourront prendre leur rendez-vous à compter du 28 avril prochain.

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