AGRICULTURE. Les Lauriers de la gastronomie québécoise ont dévoilé, le 20 juin dernier, les 17 lauréats de cette quatrième édition. Parmi ceux-ci, on retrouve Le Porc de Beaurivage, de Saint-Patrice-de-Beaurivage, qui a reçu le titre de Producteur de l’année.
Cette reconnaissance arrive à un bon moment pour eux, surtout après les années de pandémie qui ont obligé certains de leurs clients à mettre la clé sous la porte.
«C’est fantastique. Ça fait du bien, surtout avec les deux dernières années que nous venons de passer. Nous constatons que nos efforts en ont valu la peine. D’être reconnu par le milieu de la gastronomie, c’est merveilleux», s’est exclamée la copropriétaire de l’entreprise, Carole Marcoux, au lendemain du gala.
Si les prix de Chef de l’année et de Restaurateur de l’année sont les plus importants, celui de Producteur de l’année l’est tout autant. «Le prix a été présenté par Sœur Angèle qui a expliqué que le prix est le plus prestigieux puisque tout part du producteur», a rajouté Mme Marcoux. D’ailleurs, le Laurier du Chef de l’année a été remis à Simon Mathys, l’un de leurs clients, a-t-elle illustré.
Carole Marcoux croit que ce Laurier fera rayonner l’ensemble du secteur agroalimentaire de la région qu’il amènera des retombées positives partout en Chaudière-Appalaches. «C’est une nouvelle offre dans la région. C’est un plus pour Lotbinière», a-t-elle analysé.
Par ailleurs, l’entreprise est actuellement dans les travaux d’agrandissement de son espace boutique à la ferme. L’objectif est de rendre leurs produits plus accessibles dans la région.
Rappelons que Carole Marcoux et Christian Lefebvre et elle, sont des naisseurs-finisseurs. Ils élèvent chacun des porcs qui naissent dans leurs installations. Seul l’abattage se fait à l’extérieur de la ferme, dans un abattoir provincial. De plus, les producteurs portent une attention particulière à la santé et au bien-être des animaux. Ils les élèvent sans sous-produits, hormones et stimulant de croissance. Le tout est fait dans un souci environnemental.